Gravel des Îles
Un chemin bien gravel depuis le resurfaçage…
Un chemin bien gravel depuis le resurfaçage…
J’ai hérité d’un nouveau vélo (ma vélociste d’épouse l’a racheté à un client) et l’ai utilisé pour mon trajet de vélotaf ces deux derniers jours. C’est un BMC Roadmachine 02 et dans son genre, c’est une bombe. Il a la particularité d’avoir été équipé d’un cintre plat par son ancien propriétaire, ce qui est très confortable. Il est aussi monté en Shimano 105, un groupe mécanique que j’avait sur mon premier vélo de route, à la fin des années 1990. Et ça fonctionne terriblement bien.
Le changement de vitesse est peut-être moins rapide qu’avec un DI2 électronique (mais je ne m’en aperçois pas). Mais je trouve surtout le fonctionnement plus “onctueux”, surtout lorsque l’on remonte sur les pignons. Alors oui, il faudra changer gaines et câbles de temps en temps, mais je n’ai personnellement pas besoin de pus que ça.
Cyclocross season is back 😉
Après l’expérience assez folle et incroyable des 24h Thömus avec ses 460km et quelque 5500m de dénivelé entre Berne et le lac de Garde, j’ai entamé lundi mon retour en Suisse. En cinq jours cette fois, et avec un peu plus de bagages.
[caption align=“aligncenter” id=“attachment_1825” width=“1024” height=“768”]De Berne au lac de Garde à travers la nuit, on l’a fait. [/caption]
L’étape de lundi entre Lazise et Bolzano, qui devait me permettre de “récupérer” s’est avérée plus difficile que prévu. Plus longue et avec davantage de dénivelé que ce que j’avais imaginé, mais c’est surtout la chaleur étouffante avec 34 degrés à l’ombre… sans ombre. La longue piste cyclable qui remonte la vallée de l’Adige est toutefois assez remarquable, même si parfois un peu tortueuse et demandeuse en “relances”.
[caption align=“aligncenter” id=“attachment_1826” width=“2048” height=“1536”]Passerelle cyclable sur l’Adige. [/caption]
Heureusement, le vent était favorable, sinon j’aurais vraiment fini sur les rotules.
[caption align=“aligncenter” id=“attachment_1827” width=“2048” height=“1536”]Bolzano, très jolie ville. Sion n’a qu’à bien se tenir si elle veut devenir la « capitale des Alpes » autoproclamée…[/caption]
Aujourd’hui, si tout va bien je dormirai dans le val Müstair après avoir franchi le col du Stelvio. Le fameux.
Moi au conducteur du gros SUV noir qui me rattrape sur les berges du Rhône:
A la vitesse où je suis reparti, peut-être qu’il préférera le bouchon la prochaine fois.
Mais surtout ne pas oublier que le danger ce sont les cyclistes sans gilet jaune. Ou sans casque. Ou avec des écouteurs.
Ce soir je vais voir le concert de Peter Gabriel à Zurich. Ayant pris congé demain, j’en profiterai pour rentrer à vélo par Andermatt et le col de la Furka. Certainement en deux étapes (280 km et 3400 m de dénivelé au total). Ce sera l’occasion de mettre à l’épreuve le système de porte bagages de Tailfin. C’est vraiment bien pensé et réalisé. Je ne me fais pas de souci 😉
Sur le site de Rhône FM:
«Durant tous ces chantiers, le trafic se fera sur une seule voie. En cas de trafic sur trois voies, un tronçon sera supprimé et la circulation se fera sans perte de temps, selon l’OFROU.»
Cet axe est ce qui se fait de pire pour les personnes à vélo assez loin à la ronde. Mais si la fermeture d’une voie sur trois n’occasionne pas de perte de temps (normal, il reste une voie dans chaque sens) pendant les travaux, qu’est-ce qui empêche d’en condamner ensuite une en permanence entre Martigny et Sembrancher pour la réserver au trafic cycliste?
Une idée à l’office fédéral des routes (OFROU)?
Article original: Travaux prévus ces prochaines semaines sur la route du Grand St-Bernard | Rhône FM
Objectif « tous les jours à vélo » atteint 😉
Retour à vélo ce soir, 25 km avec 30 km/h de vent de face avec des rafales à 40. Un type en vélo électrique “rapide” me dépasse, je sprinte quelques secondes pour lui prendre la roue et il me fait signe que non, il refuse… “C’est dangereux”.
OK, pas solidaire ni sympa, mais je peux l’entendre si tu n’as pas l’habitude.
Mais alors évite de te mettre en infraction en circulant sur un chemin interdit aux motorisés dont tu fais partie avec ton VAE “rapide”, espèce de tas de neige, comme on dit par chez nous (et c’est presqu’encore de saison).
Ceci est une route nationale en Suisse.
Pour les vélos donc. La route nationale (autoroute) des voitures est à l'arrière-plan.
«La cause de l’accident n’est pas encore claire.»
Alors si, la cause est très claire: la présence d’un poteau au milieu d’une voie de circulation. Est-ce que l’on voit cela au milieu d’une autoroute?
Article original: Argovie: Chute mortelle d’un septuagénaire à bicyclette - Le Matin
Ce matin j'ai compté 47 véhicules motorisés sur ce tronçon de 900 mètres entre Fully et Saxon, avec des conducteurs souvent pressés de rejoindre l'autoroute dont il faut franchir l'échangeur. Un couloir honteux pour piétons et personnes à vélo. Et je ne vous parle même pas de ce passage la nuit ou par temps de pluie. Honteux je vous dis.
Quand tu commences ta journée de bureau à 14h, pour finir après 23, l’avantage c’est que tu peux rouler au soleil et sans te presser.
Petite exploration « gravel » entre Fully et Sion.
Vamos a la playa. À vélo.
Sacré vent de face hier avec l'arrivée d'un front froid. Tellement chahuté que cette image s'est prise "toute seule"... Mais je la garde ;-)
Sortie gravel hivernale avec une sympathique petite équipe à l’invitation de Ciclissimo Valais.
«Les nouveaux sacs Selle San Marco sont intelligemment conçus pour s’adapter à la forme du vélo, exploitant chaque espace tout en garantissant une expérience de conduite à la fois agréable et sûre.»
Contrairement à tous les autres fabricants ;-)
Article original: San Marco présente sa première gamme de bagagerie bikepacking - Matos vélo, actualités vélo de route et tests de matériel cyclisme
«Il y a une attente des Valaisans pour que le canton et les communes construisent des infrastructures»
La loi fédérale sur l’aménagement du territoire de… 1979 le demande déjà. Preuve s’il en est que sans contraintes, rien ne se fait. Et c’est toujours moins soutenable.
Article original: L’initiative cantonale vélo est provisoirement maintenue | Rhône FM
Entre la seconde 30 et 36 on voit passer un véhicule fiable qui ne craint pas la neige…
Watch from 40 seconds onwards and listen to the delightful CRUNCH of metal on bollard.#WorldBollardAssociation
— World Bollard Association™ (@WorldBollard) December 11, 2022
pic.twitter.com/8ClA2qpeL4
Je ne fais aucune confiance à aucun·e automobiliste. La plupart ne regardent pas. La plupart téléphonent. La plupart pensent à autre chose. La plupart voient la voiture comme une extension de leur maison et quand il faut ralentir pour une ou un cycliste, la plupart le voient comme une violation de domicile.
Cyclisme: Et puis un jour tu pars sur la route pour mourir | 24 heures
Une soupe à Loutze… Avec le vélo gravel entre Fully, Ovronnaz et les Mayens de Chamoson pour aller déguster une petite soupe à la courge avec une mousse bien fraîche à la très agréable Buvette de Loutze.
Dans @LeTemps, un chouette récit du tour du Mont-Blanc à vélo et, parfois, au calme, par Henry Plouïdy. Je suis plus circonspect sur les illustrations par l’IA d’un sujet si photogénique. www.letemps.ch/sport/ran…
Petits réglages sur le Specialized Crux de cyclocross en vue de la première course de l’Omnium romand dimanche à Thyon 2000.
«Je fais du vélo pour sentir le temps passer, pour le ralentir jusqu’à ressentir ses moindres grumeaux. Je le savoure seconde après seconde alors que d’habitude je les engloutis aussi vite qu’une glace à la réglisse-citron sur le port de Banyuls.»
Presque un éloge de la lenteur, par Thierry Crouzet, et une belle source d’inspiration et de motivation à découvrir de nouveaux horizons. Pas forcément lointains.
Article original: Éloge du bikepacking overnighther
Le casque, ce truc miraculeux en l’occurence inutile…
«Une fois leur randonnée à vélo achevée par une collision avec une voiture (malgré l’absence de casque, tout le monde s’en est sorti), ils ont acheté des sacs à dos avec l’argent de l’assurance.»
Article original: Enquête : est-il dangereux d’emmener ses jeunes enfants sur de longs treks ?
Retour du boulot en mode “balade” ce soir, avec le temps de quelques clichés.
Des paysages presque nordiques à la hauteur des Îles et en pied de berge.
Pas mal ces berges interdites à la circulation automobile…
Les coupes de bois du printemps à la hauteur d’Ardon ont abimé la route et c’est déjà réparé. Bravo!
Ici, par contre, à Saillon, le revêtement est bosselé et dangereux depuis des années.
Je suis très motivé à rallier la Suède, où vit ma sœur, à vélo cet été, mais je souhaite traverser l’Allemagne en train pour gagner un peu de temps. Je parle donc ici d’une pratique “touristique” et non du trajet pendulaire quotidien, pour lequel on peut raisonnablement envisager de disposer de deux vélos, un à la gare de départ, l’autre à l’arrivée, pour peu que le stationnement soit facile d’accès et confortable.
Mais pour les vacances, c’est peu dire qu’il est très compliqué de réserver une place dans un train international, de nuit en l’occurrence (le Nightjet des Chemins de fer autrichiens, ÖBB), en emmenant son vélo.
De guerre lasse, je me suis rendu au guichet des CFF à Sion où une très aimable employée a réussi, non sans mal, à faire le nécessaire.
En résumé:
Bref, c’est beaucoup plus compliqué que l’avion. Avec ce dernier, il faut certes emballer son vélo, mais même ce genre de bagage n’est pas accepté dans tous les trains. Bref, il y a encore du boulot. Et là, je ne vous parle que d’un seul train. Je vous passe le retour en Suisse avec cinq ou six changements, les détails à vérifier et les réservations à faire le cas échéant, quand il est possible d’emmener son vélo… J’ai abdiqué, je rentre en avion.
Reste à voir à combien j’estime le privilège de pouvoir pédaler de Hambourg à Uppsala… Peu importe, je me réjouis!
Every City’s Cycleway Network Should Be As Dense As Road Network, Says American Academic
“People on bicycles want to reach all destinations in a city just the same way that people in cars want to be able to reach all parts of the city."
«Les gens à vélo veulent atteindre toutes les destinations d’une ville de la même manière que les gens dans les voitures veulent pouvoir atteindre toutes les parties de la ville."
C’est aussi simple que ça.
Journée bien remplie aujourd’hui, mais fort pluvieuse, ce qui m’a fait renoncer au vélo «exclusif» pour me rendre à Sierre pour un rendez-vous professionnel. J’ai donc pris le Car Postal, puis le train, avant d’enfourcher un PubliBike entre la gare de Sierre et l’hôpital.
Précaution sympathique de PubliBike, de petites coiffes avaient été posées sur les selles de ces vélos en libre-service pour les protéger de la pluie. Sympa mais peu efficace, ces coiffes n’étant pas vraiment étanches, l’effet était nul. Pas grave, mais pas vraiment à la hauteur de la promesse «Made for swiss weather», ou alors uniquement pour le Valais où, comme chacun le sait, il fait toujours beau.
Les protections perfectibles de PubliBike ;-)Pour le reste, j’ai pu constater que le déverrouillage d’un vélo est vraiment rapide et simple avec l’application iOS et que les vélos sont toujours efficaces (c’était un modèle avec assistance électrique, pratique pour aller à l’hôpital, un peu en hauteur) et solides.
De retour à Sion, j’ai pu enfourcher un autre Publibike pour une brève course en ville et découvrir non sans plaisir les premiers carrefours munis d’un signe «tourner à droite» cyclable. Tellement premiers et nouveaux que je me suis fait houspiller dès le premier feu rouge «coulé» tout à fait légalement. Je n’ai pas vraiment été surpris, si ce n’est que la remarque venait d’un… cycliste. L’information diffusée ces derniers temps par la Ville de Sion n’a, semble-t-il, pas atteint tout le monde.
Le carrefour de la gare avec un feu muni du nouveau signal et du panneau explicatif temporaire. Lorsque la bus de ligne respectera aussi le sas vélo, ce sera encore mieux.
Le carrefour de la clarté avec ce feu qui se prête très bien au tourner à droite cyclable.
Un gros vélo stationné à la gare de Sion.
Des infrastructures inadaptées au trafic cycliste provoquent une hausse des accidents
De nombreuses infrastructures routières sont inadaptées pour faire face à l’augmentation du trafic cycliste et aux différentes vitesses auxquelles circulent les divers véhicules, souligne le BPA.
Source: Sécurité routière: les accidents de vélo électrique sont en hausse en Suisse
Lundi soir, je me suis fait doubler par une camionnette à l’entrée du giratoire “Ardon-Chamoson”, sur la route cantonale. J’ai beau être assez à l’aise dans la circulation, j’ai vraiment eu peur et j’ose affirmer avoir été en danger de graves blessures, voire pire.
“Quel abruti”, me suis-je dit. Avant de me souvenir, à tête reposée, qu’il ne faisait rien d’interdit. Lors du récent débat au Conseil national au sujet de l’interdiction de doubler les cyclistes dans un rond-point et celle de doubler les cyclistes à moins de 1,5 m de distance, la majorité des conseillers nationaux valaisans a même estimé que cela était très bien ainsi et qu’il ne fallait rien changer. “Simply put”, comme on dirait en anglais deux (Emmanuel Amoos et Christophe Clivaz) sur sept seulement sont favorables à la sécurité des cyclistes, usagers vulnérables sur la route.
Aux cinq autres je ne dis pas merci et me permets de mettre en doute la qualité de leur travail sur la question. Surtout pour les chantres de la “sécurité” (on se demande laquelle). Sans surprise, les mêmes sont favorables à la circulation des scooters et motos sur les trottoirs (le texte dit certes “peuvent être parqués sur le trottoir”, mais si vous pensez qu’ils vont y aller en poussant leur engin moteur éteint, vous êtes vraiment un peu naïf).
Le vélo 🚴🏼 qui remplit Le Nouvelliste. Les rageux vont rager, mais ne boudons pas notre plaisir. La musique en fond, c’est Steve Lukather, le guitariste de Toto si vous cherchez 😉
Et ça s’appellerait “Ride to survive”?
«The ASO and Netflix are teaming up for an eight-episode documentary series showcasing the 2022 Tour de France. Following the success of the Netflix series Drive to Survive, the cycling docuseries will shadow eight teams throughout the three-week Grand Tour.»
“ASO et Netflix s’associent pour une série documentaire de huit épisodes mettant en scène le Tour de France 2022. Après le succès de la série Netflix Drive to Survive (consacrée à la fin ndlr), la série documentaire sur le cyclisme suivra huit équipes tout au long des trois semaines du Tour.”
Article original: Eight-episode Netflix docuseries to film at 2022 Tour de France - CyclingTips
L’un des principaux griefs des autres usagers de la voirie envers les cyclistes, c’est qu’ils circuleraient sur les trottoirs.
D’ailleurs, ce matin, à la rue des casernes, à Sion, je me suis fait engueuler par un automobiliste (avec remorque) parce que je roulais sur le trottoir. C’est vrai.
Le seul petit problème, c’est que lui stationnait sur ledit trottoir, par ailleurs orné d’un magnifique pictogramme “vélo” et peint en rouge pour bien faire comprendre aux personnes à vélo qu’elles doivent circuler là (sur le trottoir, vous suivez?) et pas sur la route où elle embêtent les automobilistes. Bref, il était garé sur le trottoir doublé d’une piste cyclable et me pourrissait parce que j’avais osé lui faire remarquer qu’il m’empêchait de passer.
C’est malheureusement un peu plus subtil que cela, puis qu’il s’agit bien d’une piste cyclable sur trottoir. Mais, loin d’être obligatoire, car le trottoir est indiqué comme “autorisé aux vélos” en son début (par ailleurs casse-gueule en raison de la semble-t-il inévitable bordure en béton, mais c’est un autre problème).
Et, voyez-vous, ces trottoirs “autorisés aux vélos” sont vraiment une plaie.
Pour les piétons d’abord et pour les cyclistes ensuite:
Pour les piétons car ils doivent subir la présence des cyclistes chassés de la chaussée.
Pour les cyclistes, qui ne sont jamais au bon endroit: roulez sur la chaussée, on vous criera d’aller sur “la piste cyclable”, le trottoir donc; roulez sur le trottoir (non obligatoire), on vous dira d’aller sur la chaussée. C’est d’ailleurs bien ce que me disait ce charmant conducteur.
Plus généralement, cette solution “mixte” n’est qu’une solution de facilité des autorités qui n’osent pas prendre un peu de place aux automobilistes et demandent aux piétons et cyclistes de se débrouiller entre eux. Pas cool et générateur de conflits. Et si en plus les automobilistes veulent s’y mettre aussi, on ne va vraiment pas s’en sortir.
Sunday on the bike 🚴🏼🏔 On profite des dernières journées «estivales» avant le retour annoncé de températures nettement plus fraîches.
Je n’étais peut-être pas de bonne humeur, c’est vrai. Mais je venais de m’appuyer un détour de deux kilomètres sur un trajet qui est déjà un détour entre la gare de Saxon et chez moi, en raison de travaux sur le pont Saxon-Saillon et la fermeture de ses bretelles d’accès.
Un peu plus loin, sur les berges du Rhône, il avait encore fallu descendre du vélo pour éviter tracteur et troncs d’arbres d’une coupe de bois annoncée quelques dizaines de mètres plus tôt (ceci dit, avec le nombre de cycliste en ce vendredi ensoleillé, les travaux n’ont pas dû avancer très vite et j’avais davantage de peine pour les employés du triage que pour moi).
Un peu plus loin, en quittant la digue du Rhône à la hauteur des poulaillers de Saillon, je n’étais donc pas dans les meilleures dispositions lorsqu’il a fallu ralentir à 2 km/h pour éviter la voiture d’une dame qui venait de se garer en occupant la moitié de la chaussée, la dame elle-même et ses deux chiens qui occupaient le reste de ladite chaussée. J’étais en Brompton, assez loin de faire un excès de vitesse, mais tout de même, cela m’a un peu dérangé.
Alors, devant l’absence de réaction de madame, c’est vrai, j’ai lâché un «de rien» un peu désabusé.
Là, la dame dont je pensais qu’elle ne m’avait pas vu a rétorqué: «Les vélos, c’est en haut.» Comprenez «sur les berges». Je lui ai alors demandé ce qu’elle voulait dire exactement, vu que je prenais cette route de campagne pour rentrer chez moi. Réponse? «Et c’est qui qui paie les impôts?» Après avoir essayé de lui expliquer que j’en payais à mon avis pas mal et que cet argent servait justement à financer ce genre de route communale, elle me sort l’argument massue: «De toute façon, les Valaisans vous êtes vraiment un peu étranges.»
Cela m’a bien sûr rassuré qu’elle ne dise pas «les cyclistes». Mais tout de même, de la part de quelqu’un qui ne paie visiblement pas ses impôts ici, mais qui n’hésite pas à prendre sa bagnole pour venir y promener ses chiens et faire des remarques sur l’endroit où je devrais circuler à vélo, j’ai à mon tour trouvé cela un peu étrange. Pour le moins.
Vadrouille printanière… En route pour donner une seconde jeunesse à mon iPhone 7 avec un changement de batterie et d’écran (obligé pour la 1e opération, car fissuré). Photos au Lumix G80 donc.
Sellefie dans les cultures d’asperges.
New bike day 😍🚲 Specialized Crux 2022, Shimano Ultegra Di2 2022.
Lunch ride 🚴🏻♂️🏔❄️
Bon dimanche! Un peu de snow bike 🚴🏼 à Ovronnaz avant quelques heures de route pour aller récupérer junior #3
Aux sports d’hiver… 🚴 Cyclocross de Corbières, 11 décembre 2021.
La suite sur Flickr www.flickr.com/gp/jokef/…
Souvenir d’automne à VTT autour du Portail de Fully D’autres images de Mountain Bike dans ma galerie sur Smugmug.
Dans le même temps, le Conseil d’État valaisan refuse d’ouvrir les cols de manière anticipée aux cyclistes, pour ne pas créer une «inégalité de traitement»… Egalité de traitement bien sûr assez flagrante sur cette image.
🚴 Je prends du retard dans mes récits de (petits) voyages. La c’était en été 2020 entre Bâle et Morges, par la Jura Bike de Suisse Mobile.
Dans “Animal Farm” de George Orwell, l’âne Benjamin est le seul animal à savoir lire. Il est lucide sur la situation et la mainmise des cochons, mais aussi suffisamment intelligent pour ne pas diffuser cette connaissance aux autres animaux et leur donner de faux-espoirs. C’est aussi celui qui comprend ce qui se passe, mais ne fait pas grand chose.
Dans le monde que nous, adultes, réservons à nos enfants, j’y pense souvent. Non que je m’estime spécialement intelligent, mais qu’ai-je fait, que fais-je pour laisser un monde meilleur, ou moins pire à mes enfants? Oui, certes, je trie mes déchets, circule à vélo dès que je peux, explique le respect, l’ouverture et l’empathie à ma petite tribu. Mais concrètement, pour quelle cause est-ce que je m’engage vraiment? Pour quel résultat?
Bien sûr que je m’engage pour le vélo, avec un blog depuis le début des années 2000, une vie associative assez riche pour le vélo sportif et comme véhicule au quotidien. Mais que va-t-il en rester?
C’est là que ce 26 novembre, avec le dépôt de l’Initiative vélo auprès de la Chancellerie du Canton du Valais, après sa présentation à la presse, est un grand jour. Nous avons, vous avez, la possibilité d’enfin faire la différence. De faire cette place aux personnes qui souhaitent se déplacer à vélo facilement et en sécurité. Parce que c’est plus simple, souvent plus rapide, plus convivial, meilleur pour la santé et la planète.
Le vélo ne résoudra pas tous les problèmes de ce monde. Mais il fait clairement partie de la solution à de nombreux problèmes. Rien que pour cela, il vaut la peine de lui donner la place qu’il mérite. Et que ses usagers méritent.
Ce sera peut-être trop tard pour mes enfants, qui pourtant ont déjà bien circulé à vélo sur le chemin de l’école ou de leurs entraînements de foot. Mais leurs enfants trouveront tout naturel, je l’espère, de se rendre à l’école, à la gare ou au magasin de leur quartier à vélo et en toute sécurité.
Rien que pour cela, je suis heureux et fier de faire partie du comité d’initiative pour une loi cantonale “vélo” en Valais et d’y être bien entouré. Nous passons aux actes. Enfin. Peut-être que cela nous permettra de changer une bricole dans ce bas-monde.
Pas sûr, mais nous aurons au moins essayé.
Joakim
Pour davantage d’infos, soutenir l’initiative ou télécharger les feuilles de signatures, c’est sur ini-velo-vs.ch que cela se passe.
November commute 🚴🏻♂️⛰
Sur le chemin de Beudon… Spot the cyclist ;-)
🚲 Ce n’est un secret pour personne, je suis un grand fan du vélo sous toutes ses formes. Mais aussi de Peter Gabriel, depuis ce jour de mon adolescence où j’ai acheté son album “Plays Live” sur les bons conseils de l’un de mes meilleurs amis, qui me connaissait donc déjà très bien.
Alors quand Peter Gabriel fait du vélo en concert sur son mythique Solsburry Hill, ça me fout des frissons…
Retour à l’Arpille
Mountain bike à l’Arpille
Parmi les dernières idées de l’UDC pour diviser le pays:
«faire participer équitablement les cyclistes au financement des transports»
Article original: UDC Suisse - L’UDC combat la politique nuisible et pique-assiette des villes écolo-socialistes
Mauvaise idée, car les cyclistes paient déjà pour les automobilistes qui ne couvrent de loin pas les frais qu’ils occasionnent à la société. Vrai en Suisse et partout ailleurs.
«Alors une vignette à 28 centimes pour autant «d’autoroutes cyclables» que pour les autos, je veux bien.»
Article original: Et si les automobilistes payaient vraiment pour les routes? - Bikin’ Valais
Nice day out with Caro… ⛰🚴🏻♂️
Est-ce que ce matin j’ai renoncé au télétravail juste pour pouvoir faire du vélo en me rendant au bureau?
Le Peugeot est de sortie. 🚲
Swizerland. Big mountains, small people (spot it ;-) ). Ci-dessus: essai de lien direct vers une image hébergée sur Flickr.
Ci-dessous, une autre avec le code “embed”.
Coucher de soleil sur les Dents-du-Midi lors du petit “bikepacking” du week-end dernier. Je m’amuse un peu avec CaptureOne pour voir s’il peut devenir mon outil pour traiter les images. ⛺️⛰🌅
Bikepacking du week-end sur le chemin du Portail de Fully. C’était bien et à refaire… 🚴🏻♂️⛰⛺️
À deux doigts de réinventer le VTT semi-rigide des années 1990…
«the Rudy Ultimate XPLR is offered with just 30 or 40 mm of travel»
Article original: RockShox goes gravel with Rudy XPLR suspension fork and Reverb XPLR dropper - CyclingTips
Avec Didi El Diablo au départ du Tour des stations 2021…
Lu cet été: Slaying the Badger: Greg LeMond, Bernard Hinault, and the Greatest Tour de France by Richard Moore 📚
En anglais, mais assez accessible tout de même. Intéressant, passionnant même par moments, avec un important travail de recherche, des anecdotes et une plongée dans des “tactiques” de course parfois bien influencées par des facteurs extérieurs, mais aussi par une certaine fierté des protagonistes…
Tracée un peu au pif, avec la route Eurovelo depuis la région de Manosque et une variante à la fin, car je connais le chemin ;-)
J’ai participé dimanche dernier à la première édition de Climb the Giants en Valais, une série de quatre journées durant lesquelles un col est fermé durant quelques heures à la circulation motorisée. Au-delà des réactions de grincheux à l’annonce de ces journées («remboursez la taxe auto, à quand la même chose pour les motos?») c’était génial.
Lors de cette première, à Moosalp, j’avais emmené pour seul appareil photo un iPhone 7, mon petit Lumix LX7 battant de l’aile (il n’est plus qu’utilisable en tout auto en raison d’une molette défectueuse). L’iPhone ne s’en est pas trop mal sorti et un modèle actuel ferait beaucoup mieux.
Profitant d’un férié «catholique» la semaine précédente, j’avais emmené un Lumix G80 avec un zoom 24-140 sur un petit « road trip » dans la magnifique région de Thoune. J’ai choisi cet hybride micro 4/3 pour la compacité et légèreté, ce qui assez important lorsque l’on voyage ou effectue des sorties plus sportives à vélo. Mais je trouve que je ne l’ai pas sorti aussi souvent du sac que souhaité. Et, surtout, il faut être assez en forme pour prendre un peu d’avance sur son «modèle». Bref, c’est moins spontané et pratique. J’ai aussi testé les excellents systèmes de fixation de Peak Design (par exemple sur une brettelle de sac à dos, mais même avec un hybride léger, ça “tire” un peu trop à vélo pour que ce soit confortable (aucun problème en rando pédestre par contre, j’avais utilisé ce système en Suède en 2017 avec un “vrai” reflex Pentax K5).
Alors j’ai bien songé à remplacer le LX7, qui tient dans une poche, par un petit Sony RX 100, mais cela risque bien d’être un iPhone 12 Pro, qui semble rivaliser en photo (peut-être pas en AF) et pour le prix, sans parler de tout le reste que ne fait pas un «simple» appareil photo.
Voilà, dilemme et interrogations pour quelqu’un qui aime bien faire des photos à vélo et pas uniquement “de vélo” sans devoir trop s’arrêter.
Sortie dans le Haut-Valais J’avais prévu d’aller jusqu’à Bratsch, mais j’ai fini à Loèche-les-Bains…
Lu: One-Way Ticket: Nine Lives on Two Wheels by Jonathan Vaughters 📚 Une bio intéressante de Jonathan Vaughters, ou comment un rêve de gosse se brise sur la réalité d’un monde trop dur pour lui et qu’il essaie de s’en accomoder avant de renoncer.
📚🚲 Deux bouquins dans lesquels je me réjouis de me plonger. En fait, j’ai déjà commencé avec celui de gauche, qui est arrivé en premier ;-)
Bike Snob vous explique comment.
Vignette 2021, rétroviseur… Le #Stromer ST1 familial est en règle.
On y arrive, on y arrive...
«Afin de répondre aux attentes des usagers et faciliter l’intermodalité entre le vélo et le train, la Ville de Sion vient d’implanter sa première vélostation à la gare au sud des voies CFF, avec le soutien financier de l’Office fédéral des transports. Celle-ci est désormais en service et offre 44 places fermées et sécurisées.»
Article original: Vélostation: Sion élargit son offre pour les cyclistes / Canal9
Ça commence à devenir compliqué entre Strava qui veut faire de vous une «légende locale», celle qui parcourt un même segment le plus souvent possible et Wandrer, un nouveau service (gratuit mais assez rapidement payant à 30.- par année) connecté à Strava qui veut vous lancer à la découvert de chemins par lesquels vous n’êtes pas encore passé. Je crois tout de même que je vais me lancer dans quelques explorations tout soudain...
Une sortie sympa au coude du Rhône dans les Follatères, le jour de Joseph. Une valeur sûre en toute saison.
Frédéric Moncassin : “Sur Milan-San Remo il y a 250 kilomètres de trop”
les Strade c’est le cyclisme moderne ! C’est le cyclisme où il se passe plein de choses : le matériel, la tactique, bien évidemment le physique, les bosses. Il se passe toujours quelque chose.
C’est mieux si ce n’est pas moi qui le dis. Mais il y a une course que tu pourrais regarder des heures et une autre ou le dernier quart d’heure suffit.
Lire l’article original: Frédéric Moncassin : “Sur Milan-San Remo il y a 250 kilomètres de trop”
Certains automobilistes dès qu’ils entendent le mot « cycliste »:
Les automobilistes:
Aussi les automobilistes:
«Un sentier, appelé par les locaux
sentier des pervenches
, qui se trouve environ 250 mètres plus haut que la plaine. En l’absence de panneaux, pour trouver ce sentier magnifique, grimpez sur le chemin raide qui va de Branson à Jeur Brûlée. Parvenus à l’altitude de 750 mètres environ, bifurquez à droite et suivez ce magnifique sentier.»
Mieux connu sous le nom de « Zag » par les vététistes depuis plus de 10 ans. A VTT quitter la route de Jeur Brûlée au bout du « plat » après Mayen Lotton. Prendre le sentier à gauche qui descend sur Branson, puis la première à gauche ;-)
Article original: Fully: les Follatères, un paradis à découvrir en toutes…
Ce week-end, à l’occasion des « Strade Bianche », la « polémique » comme le vélo les adore, a enflé pour savoir si cette course méritait le titre de classique ou de monument du cyclisme. Pour la faire courte, je pense que l’on peut s’en foutre comme de l’an 40.
Personnellement j’ai davantage de plaisir à regarder une course de mouvement, qui met aux prises les principaux favoris dans la dernière heure de course qu’un pèlerinage de 300 km avant un sprint en côte, suivi d’un sprint à plat, comme à Milan - San Remo pour rester dans le même pays en parlant d’un « monument ».
Au Strade Bianche, il y a chaque année du spectacle et c’est le plus fort qui gagne. Ça me suffit.
Dimanche j’ai roulé avec le Trek X-Caliber, que javais failli “jeter” après une sortie humide en terrain hostile, raide et glissant: selle haute, petits pneus, pas de frein à l’avant…
Après purge et quelqes réglages (fourche un poil plus ferme, pneus à 2 bars) c’était un régal pour du XC “de plaine” le long du mont et retour par les fortifications du coude du Rhône (ça faisait un moment).
La sortie sur Ride with GPS:
Et sur Strava:
Certains automobilistes dès qu’ils entendent le mot « cycliste »:
Les automobilistes:
Aussi les automobilistes:
Ce week-end, à l’occasion des « Strade Bianche », la « polémique » comme le vélo les adore, a enflé pour savoir si cette course méritait le titre de classique ou de monument du cyclisme. Pour la faire courte, je pense que l’on peut s’en foutre comme de l’an 40.
Personnellement j’ai davantage de plaisir à regarder une course de mouvement, qui met aux prises les principaux favoris dans la dernière heure de course qu’un pèlerinage de 300 km avant un sprint en côte, suivi d’un sprint à plat, comme à Milan - San Remo pour rester dans le même pays en parlant d’un « monument ».
Au Strade Bianche, il y a chaque année du spectacle et c’est le plus fort qui gagne. Ça me suffit.
C’était la bonne nouvelle du Nouvelliste, le 26 février dernier. Sous le titre “Projet d’agglomération Coude du Rhône: les habitants de Martigny, Martigny-Combe et Fully appelés à participer” (article réservé aux abonnés), on apprend que le projet d’agglomération précité existe. Mieux: il va de l’avant après les craintes suscitées par le rejet de la version précédente. Les populations concernées peuvent donne leur avis sur les différents projets sur la page de l’agglo.
S’agissant des projets de mobilité cyclable, qui m’intéressent en premier lieu, voici une petite liste non exhaustive, avec les liens vers leur page sur le site de l’agglomération. J’ai fait mes commentaires directement sur chaque projet et les regroupe également ci-dessous.
Ce qu’en dit le projet: Un fort potentiel est à exploiter de cet axe qui manque aujourd’hui d’attractivité et qui doit être prolongé jusqu’au réseau MD interne de Martigny. Il est proposé une requalification qualitative de cet axe (mobilier urbain, arborisation, etc.) pour augmenter sa qualité et réduire la perception de la distance.
Ce que j’en pense: la qualité de cette piste cyclable est globalement très bonne et je l’ai déjà écrit en… 2009. Mais l’absence d’entretien (débouché de la gravière pas entretenu, piste sale malgré des demandes répétées à la commune de Martigny, pas de déneigement en hiver) volontaire et assumé la rend moins attractive et empêche qui le voudrait de renoncer totalement à son auto. Ce ne sont pas des arbres ou du mobilier qui vont améliorer cela, mais ils ne vont bien sûr pas déranger non plus s’ils sont bien placés.
De plus, la construction d’un fast-food n’a pas amélioré la sécurité à l’entrée de la ville et là il y a beaucoup à améliorer, notamment pour rejoindre la gare CFF. Pour ce faire, il serait certainement plus judicieux de prévoir un accès via la STEP (et aussi à travers la campagne de Fully-Martigny) pour un accès rapide et sécurité par l’arrière de la gare CFF.
Comme pour les autres points, le délai prévu est long, trop long: entre 2024 et 2028 pour une priorité “A”.
Ce qu’en dit le projet: Il est prévu d’aménager une rue cyclable (aménagement validé par l’OFROU à partir du 1er janvier 2020) afin de permettre une circulation sûre et rapide des cyclistes. Les voitures sont autorisées à y circuler, mais les vélos ont la priorité (signalisation et marquage ad hoc).
Ce que j’en pense: que du bien évidemment, depuis le temps que je le réclame… Un bref “dossier” a d’ailleurs été fourni à la commune de Fully l’été dernier et un autre habitant a déjà développé un concept global de circulation cyclable pour tout le territoire de Fully et pour tous les types de pratiques.
Pour revenir à cette “vélorue” en rive droite du canal, elle semble tomber sous le sens. Axe motorisé prioritaire en rive gauche et son pendant “mobilité douce et active” en rive droite sur cet axe emprunté par les écoliers tous les jours.
Le délai (“avant 2024”) pour quelques changements de panneaux et coups de peinture semble bien lointain.
Ce qu’en dit le projet: La liaison entre les villages de Charrat et Fully est très routière. La route cantonale RC73 ne dispose d’aucun aménagement cyclable et la limitation de vitesse (60km/h) la rend inconfortable pour les déplacements à vélo, voire dangereuse. Conformément au plan directeur vélo de Fully, il est ainsi proposé de mettre en œuvre une véritable liaison en site propre pour les vélos afin de relier Charrat.
Ce que j’en pense: Encore une fois, que du bien pour une demande qui date de plus de dix ans déjà. Il n’existe même pas de trottoir continu sur ce tronçon qui dessert la gare CFF. Une “route de la peur” où personne ne laisse son enfant seul à vélo. Pour un bref historique du ping-pong commune-canton, c’est par ici. Et encore une fois, il faudra attendre au mieux la période 2024–2028 pour que cela bouge. Tout cela pour un type de mesure qui figurait en 2013 et noir sur blanc au programme d’un conseiller d’Etat qui quitte le gouvernement cette année.
Ce qu’en dit le projet: L’objectif est d’aménager un cheminement modes doux entre les deux localités pour les déplacements quotidiens et de loisirs, les distances en jeu étant tout à fait adaptées au vélo (ou au vélo électrique considérant la topographie) mais avec un axe routier national (N21) pas du tout adapté aux modes doux (>15’000 vhc/j).
Ce que j’en pense: là l’état actuel n’est pas une “route de la mort”, mais un outil de dissuasion massive du cyclotourisme au pays du Saint-Bernard. Ce passage obligé pour rejoindre Champex, Orsières, le Grand-Saint-Bernard, Verbier, les cols des Planches et du Lein sur leurs versants au sud est tellement dangereux et désagréable qu’il faudrait songer à offrir le train aux cyclistes pour leur témoigner de notre bienvenue chez nous.
Sans parler, plus loin, du passage des Trappistes ou de la catastrophique, mais pourtant toute récente traversée de Sembrancher. Bref, c’est complètement nul et il est bien plus urgent de corriger cela que d’attendre la période 2028–2032 pour cette réalisation.
Ce qu’en dit le projet: Il est prévu d’aménager la route agricole qui longe la route cantonale RCT9 pour disposer d’une liaison directe entre Martigny et Vernayaz pour les déplacements pendulaires. Il s’agit principalement de régulariser le statut du vélo sur cet axe agricole (cohabitation avec le trafic agricole) et de régler les questions de raccords avec la route cantonale à l’Ouest (côté Vernayaz) et avec le (futur) giratoire d’Ottan à l’Est (côté Martigny). Calendrier: 2028–2032.
Ce que j’en pense: on parle ici d’une route existante (il y en a d’ailleurs une de chaque côté de la route cantonale et elles ne sont pas réservées à la circulation des véhicules agricoles) et je ne vois pas ce qui empêche de “régulariser le statut du vélo”, qui y est déjà autorisé, avant 2028–2032. Ce délai est un gag.
Ce qu’en dit le projet: Aujourd’hui, l’axe cantonal RCT9 reliant Martigny et Charrat dispose de bandes cyclables. L’objectif est de disposer d’un aménagement cyclable en site propre pour sécuriser et favoriser les déplacements pendulaires (itinéraire direct) entre les deux localités depuis la fin de la zone à bâtir de Martigny jusqu’à hauteur de la gare de Charrat.
Ce que j’en pense: cet aménagement sera bien évidemment le bienvenu, même si bien tardif, comme les autres réalisations projetées. Et l’on pourrait par exemple “déclasser” la route des Indes en faveur du trafic agricole et cyclable. Ce ne sont pas les autres moyens de rejoindre Charrat qui manquent.
Il faut bien sûr saluer l’effort de l’agglomération pour un développement cohérent d’une mobilité plus active. Prises individuellement toutes les mesures sont excellentes et de nature à améliorer la situation des cyclistes et des piétons. Mais l’ensemble reste tout de même timide et peu ambitieux, notamment dans les délais de réalisation. Ce qui me déçoit un peu, ce sont tous les projets qui ne figurent pas dans la liste, car ceux qui sont évoqués plus haut sont frappés du coin du bon sens et n’ont déjà que trop attendu.
Je songe ici à:
une liaison Fully-Saxon;
un balisage cohérent des berges du Rhône, avec des indicateurs en direction des villages, des commerces, des points d’eau.
davantage d’options pour les liaisons entre les villages, partout en plaine;
des indicateurs de direction et de temps destinés au trafic cycliste, aussi sur les routes ordinaires;
la prise en compte sur toutes les routes, à leur construction et à leur rénovation, du trafic cyclable. Cela n’a pas été le cas sur la route du canal à Fully, ni sur les ponts entre Fully et Charrat, ni entre Fully et Saxon.
Heureuse exception dans la région, le pont Saillon-Saxon “rattrapé” par le parlement cantonal, mais qui ne débouchera dans l’immédiat sur rien, ni en direction de Saillon, ni vers Saxon.
Autre sujet ;-)
D’ici là, n’hésitez pas à aller consulter les projets qui vous intéressent et à donner votre avis puisqu’on vous le demande. A bientôt et n’oubliez pas d’aller vous aérer à vélo!
Dans la précédente newsletter j’expliquais en quoi le vélo en hiver ne devait pas rimer avec galère.
Aujourd’hui j’ai surtout envie de vous dire que ça n’est que du plaisir…
En vacances à Ovronnaz, l’été j’ai souvent pesté contre le “nivelage” des chemins de promenade (franchement on ne peut plus dire randonnée) de la station, élargis à 2m et couverts de copeaux. Pour le VTT, on connaît plus sympa à rouler.
Mais en hiver, c’est une merveille. Je ne suis pas un grand fan du ski de fond, que je pratique avec parcimonie. Je trouve cela rude, épuisant, certainement en raison d’une technique défaillante et d’un équipement perfectible. Cela me fait prendre l’air, mais je mentirais en disant que je m’éclate.
A VTT dans la neige, c’est tout le contraire. Les chemins de randonnée hivernale sont bien damés, larges et avec une neige dans laquelle on ne s’enfonce pas trop (cela a malheureusement changé ces derniers jours avec les températures printanières de cette mi-février 2021), moyennant quelques réglages:
Privilégiez des pneus de bonne dimension (2,3“ - 2,7”) et pas trop gonflés (0,8 - 1,5 bar selon la dureté du revêtement). Vous ne risquez pas de taper la jante sur la neige et cela vous assurera une bonne traction à la montée, un freinage consistant à la descente, tout en pouvant vous amuser à laisser glisser votre vélo et perfectionner votre science du contrebraquage.
Réglez vos suspensions un peu plus “souples” que sur un terrain sec. Les obstacles sont certes rares, mais cela vous évitera d’être trop brusque et de vous enfoncer violemment dans une neige soudain trop molle.
Cela vous servira aussi à trouver le bon équilibre entre force et “moulinage” à la montée, le principal étant de conserver du “grip” en toute circonstance et cela demande parfois une bonne lecture de la surface et une adaptation de son style de pédalage.
Pour les vêtements, comme pour toute sortie en montagne l’idéal est d’avoir juste un peu froid en partant, car vous allez vite avoir plus chaud. Personnellement, j’ai mes petits gants légers, un collant, un sous-vêtement long et une veste de vélo d’hiver. Un bonnet sous le casque et mes increvables chaussures d’hiver (un vieux modèle Northwave) et c’est à peu près tout. Une veste chaude dans le sac pour la descente, parfois une paire de gants de ski.
Et contrairement à ce que l’on pourrait croire, ce n’est pas vraiment plus difficile qu’en été. Cela roule un peu moins bien à la montée, sans être dramatique, c’est tout. A la descente, tant que l’on a affaire à de la neige et pas à de la glace, c’est plus amusant que difficile. Pas de chocs, juste un peu de glisse à maîtriser, d’éventuelles chutes amorties par un doux tapis…
Les marcheurs, parfois prompts à rouspéter en été, sont de bonne humeur et plutôt admiratifs (il ne savent pas que c’est facile ;-).
Avec toujours une même question: “Vous avez des pneus spéciaux? Des clous?”
-> La réponse est non.
Un bon pneu ”all mountain“ avec du crampon et une gomme pas trop dure, associé au gonflage modéré vous assure d’un ”grip" de malade. Au point que je suis par endroits plus rapide sur la neige qu’en été.
Alors, si en plaine, ça peut être galère de circuler à vélo en hiver, à la montagne, il faut le faire.
La carte de la sortie, ajoutée après une demande en commentaire, est par ici, sur Ride with GPS.
Sur son nouveau site internet, Pro Vélo Valais distille plusieurs conseils, dont ceux pour le vélo par température froide et le vélo sous la pluie. Avec ça, vous devriez être paré.
A lire dans Velojournal (en allemand): les CFF étendent l’obligation de réservation pour les vélos à tous les trains Inter et Eurocity.
Selon les CFF, environ 80 000 tickets journaliers pour vélo ont été vendus au cours de l’année de la pandémie, rien qu’en juillet 2020. Sur les axes principaux Zurich-Coir et Berne-Brigue, les CFF ont transporté jusqu’à 15 000 vélos en auto-chargement, selon les CFF. Pour éviter les goulets d’étranglement comme l’été dernier, les CFF ont introduit des mesures.
Parmi les mesures, on pouvait s’attendre à davantage de place pour les vélos. Mais non. Il faudra réserver. Et ajouter 5.- au 14.- d’une carte journalière vélo.
Un cycliste genevois a adressé une lettre ouverte à Vincent Ducrot, le patron des CFF à ce sujet.
Il est urgent de faire évoluer notre mobilité pour lutter contre le réchauffement climatique, et ce n’est pas en décourageant certains usagers des transports publics de s’adonner à une pratique sportive bonne pour la santé et neutre pour l’environnement qu’on y parviendra !
Transporter sans délai davantage de vélos dans chaque train est possible, sans nous pourrir la vie ni nous faire payer plus !
L’intermodalité doit être un gros mot chez les CFF.
Déneiger les trottoirs ET les pistes et bandes cyclables, c’est possible, épisode 1022…
Compétition: le final du Tour des Stations depuis votre salon.
La peinture n’est pas une infrastructure. Episode 1023.
Du style, du style et du style…
Bonne fin de semaine à tous!
En me lançant dans la publication d’une lettre d’information, voilà un peu moins de deux ans, l’idée était surtout de vous, de te, cher lecteur, tenir informé des derniers articles du blog bikinvalais.ch et de renoncer à la page Facebook. Ce pas reste encore à franchir, même si je ne relaie plus grand-chose sur ladite page.
Et puis l’idée du “résumé” régulier a un peu évolué. Il y a parfois des sujets que j’aimerais aborder d’abord avec mes plus fidèles lecteurs, ces chers abonnés à cette “newsletter”. Je suis donc revenu sur cette plateforme Substack, plus pratique pour ce genre de publication et mieux adaptée à la lecture sur un appareil mobile. J’en ai profité pour importer quelques podcasts dans les archives. Peut-être que je publierai les prochains directement ici plutôt que sur Anchor.
A ce stade, la volonté est donc de vous envoyer plus régulièrement quelques lettres un peu plus “personnelles”. Parfois un peu longues, comme aujourd’hui. Parfois plus courtes. Mais toujours ici d’abord avant de republier ces textes sur le blog.
Petit “privilège d’abonné” on dira ;-)
Merci de me suivre et bonne lecture!
Joakim
Malgré les incitation au télétravail, je me rends encore de temps en temps au travail en “présentiel” comme on dit aujourd’hui et la rareté de ces trajets m’incite à les faire à vélo. Pour bouger un peu, pour éviter les trains bondés et aussi parce que j’aime tout simplement être sur un vélo ;-)
A chaque trajet, je me dis toutefois qu’il faut être sacrément motivé pour “vélotaffer” en Valais et encore davantage en hiver. Je ne parle pas pour moi, cela ne me pose guère de problème. Et je ne parle pas du froid, ou de la météo non plus.
Non, je parle des voies cyclables, totalement ignorées et délaissées, des routes impraticables et dangereuses et de l’attitude scandaleuse de nos autorités qui nous traitent commet des citoyens de seconde zone, quand elles ne nous prennent pas carrément pour des imbéciles.
Exemple, toujours le même, sur les berges du Rhône. Un axe clairement défini comme la colonne vertébrale cyclable du canton. Pas déneigé, pas entretenu, encombré de barrières pour… camions. Le sachant très bien, les autorités nous envoient circuler sur la route cantonale. Celle-ci est sale et pleine de graviers sur la bande cyclable, quand la neige a fondu toute seule s’entend.
Alors que cela n’a pas l’air si compliqué à corriger.
Aux Pays-Bas, ils ont ça, par exemple:
Malheureusement, chez nous, le vélo en hiver, ça reste la galère. Mais ça n’a rien à voir avec la météo.
La preuve avec cet excellent reportage du Parisien en Finlande, où des enfants de 7 ans peuvent aller seuls à l’école, à vélo, dans la neige et par des températures négatives. Pas par magie, mais grâce à des pouvoir publics qui l’ont rendu possible. «On sait bien que pour mettre les gens au vélo, il faut rendre la pratique rapide, facile et confortable», explique l’ingénieur et urbaniste Pekka Tahkola dans le reportage.
Rapide. Facile. Confortable.
Rien de tout cela chez nous. Rapide, non, car on fera toujours faire un détour au vélo plutôt qu’à la voiture. Facile, non, car il faut toujours être très débrouillard pour trouver son chemin, souvent impraticable. Confortable, non plus, car cela découle des deux premiers et des aménagements que l’on trouve à destination, au travail dans les gares ou les commerces.
Et je pense que c’est là que je me trompe à la base.
J’ai toujours cru que les autorités souhaitaient encourager la pratique du vélo. Pour la santé, pour diminuer la pollution, le réchauffement, réduire l’encombrement des routes, offrir à petits et grands, jeunes et vieux, d’aller à l’école, au travail, faire leurs courses à vélo. Bref, un vie plus simple, confortable et agréable à la fois. Plus humaine et sociale aussi, car à vélo le contact avec autrui est plus simple qu’enfermé dans son habitacle.
J’ai cru un conseiller d’état qui disait vouloir améliorer tout cela et j’en parle un peu sur mon site.
Mais au fond, non. On se contente de peindre quelque lignes jaunes sur la chaussée (même si on l’efface dès qu’il “n’y pas le gabarit suffisant”, ce qui montre bien l’envie réelle de trouver des solutions) pour faire croire que les personnes se déplaçant à vélo sont importantes. Mais il n’y a que ceux qui ne se déplacent pas à vélo qui peuvent le croire, avec en plus l’impression que l’on en fait trop pour ces “cyclistes” qui… (je vous laisse compléter avec les clichés habituels).
Je me suis trompé. Et c’est bien dommage, parce que le vélo, été comme hiver, ça ne devrait pas rimer avec galère.
P.S. La Police conseille de porter un casque
Cette newsletter était prête depuis quelques jours. Et voilà qu’aujourd’hui la Police cantonale valaisanne publie une recommandation du port du casque.
En ce début février, des accidents impliquant des cyclistes ont occasionné de graves blessures, notamment au niveau de la tête. La Police cantonale conseille de porter un casque. […]
Elle conseille ainsi de ”privilégier l’acquisition d’un casque permettant de vous rendre davantage visible dans le flux de la circulation” et “d’adapter le temps et son moyen de déplacement aux conditions de la route.”
On ne saura pas si ces cyclistes ont été heurtés par des automobilistes, s’ils sont tombés tout seuls (à cause des “conditions de la route”).
Mais on apprend aussi que le casque sert à rendre un humain de 1m80 plus visible et devine entre les lignes qu’il ne faut pas faire du vélo en hiver… Quelle idée aussi!
P.P.S. Je leur ai écrit pour avoir quelques information supplémentaire sur ces accidents graves. Affaire à suivre.
S’il y en a un qui n’a pas besoin de piste cyclable, c’est bien Danny MacAskill. Impressionnant. Mais bon, comme le dit la bande-son (Arcade Fire - No Cars Go), il n’y pas de voitures non plus là où il va.
Pro Vélo Valais s’est doté d’un nouveau site internet. Avec une news un peu inquiétante tout de même où l’on peut lire: “Martigny a donc la volonté de mieux considérer le vélo et de créer des infrastructures vélo mais elle se confronte, comme d’autres villes valaisannes, au canton qui met des bâtons dans les roues.” Décidément…
Ludo May, emmène son vélo très très haut, au Petit Combin est c’est magnifique.
J’ai testé “Rouvy” pour faire du vélo sans bouger. A la base je n’aime pas ça, mais je ne dirais plus “jamais”. Et vous pouvez même faire le Tour des Stations depuis votre salon (si vous avez un home trainer ou que vous réussissez à en dégotter un, ce qui est assez compliqué depuis quelque temps).
Selfie 🚴🏻♂️⛰
Cinq «sorties» sur le home trainer en un mois, ça doit être un record pour moi, mais grâce aux parcours filmés par Tacx, c’est moins nul qu’avant.
Hier cela a tourné au gag, lorsque je suis allé rouler sur…les berges du Rhône à côté de chez moi ;-)
Développement à suivre sur bikinvalais.ch
Après la pluie c’est le bourbier à la sortie de Vernayaz, mais pas une suprise ;-) Et c’est quand même plus drôle quand ça glisse un peu partout…
Pour aller faire mes course à vélo, à 1 km de chez moi, j'ai le choix entre un chemin agricole et une route cantonale très fréquentée. C'est ce que je croyais, car en fait je n'ai pas le choix et mes enfants non plus.
Un chemin agricole, tranquille, peu fréquenté. Interdit aux vélos.
La signalisation m'interdit en effet le chemin agricole. Cela m'a été confirmé par la police communale qui a dû consulter (!) la Commission cantonale de signalisation routière pour me répondre. Dont acte.
Les cyclistes sont donc priés de passer par là, au milieu des bagnolesà 60 km/h (minimum, car c'est la limitation qui est à 60 km/h...)
Mais le premier qui me dit d'aller rouler sur les berges du Rhône plutôt que de ralentir le trafic sur la cantonale, je l'astique, parce que d'autres panneaux identiques m'interdisent de rejoindre les berges depuis chez moi.
Affaire à suivre. De près.
Val d’Anniviers 🚴🏻♂️
🚴🏻♂️ A Verbier, la police a de beaux vélos ;-)
Raphaël Addy, cette machine…
Mon adversaire a probablement pensé que j’étais plus rapide que lui au sprint. Il a donc placé trois ou quatre attaques sèches. J’ai pu répondre à chaque fois. Je me suis donc imposé après avoir lancé le sprint. C’était une très bonne journée.
Dans Le Nouvelliste:
Vainqueur l’année passée, Maxime Galletti a été trahi par la batterie de l’une de ses deux manettes qui lui servent à passer les vitesses.
Out with the kid @ La Tzoumaz, Verbier**
La SUVA:
«La Suva s’engage depuis de nombreuses années pour renforcer la sécurité des cyclistes dans le trafic routier et pour inciter un maximum de personnes à porter volontairement un casque»
Article original: Médias
Aussi la SUVA:
Les 10 sources de danger les plus fréquentes à vélo.
«Vous trouverez ici une liste des 10 sources de danger les plus fréquentes à vélo»
Solution de la Suva et du Conseil fédéral pour éviter les accidents? Rendre le casque obligatoire.
Article original: Suva: Les 10 sources de danger les plus fréquentes à vélo.
Après le semi-confinement observé ces derniers mois, le reprise est bien là et le vélo est partout ce printemps. Les magasins ne savent plus où donner de la tête et les annonces pleuvent, tant en politique que chez les acteurs du vélo.
Le nombre de cyclistes en tous genres semble bien avoir explosé et c’est ce qui m’a inspiré la photo de titre: la sonette devient un accessoire indispensable sur certains itinéraires, comme les berges du Rhône ;-)
Paradoxalement et un peu malheureusement, ce sont les organisateurs d’événements qui doivent renoncer à leur manifestation qui profiteront le moins de l’engouement actuel pour la petite reine.
Avec la loi sur les voies cyclables mise en consultation en mai, le Conseil fédéral entend améliorer la qualité et la sécurité des voies cyclables. Si la construction des voies cyclables restera une tâche dévolue aux cantons, ces derniers auront toutefois l’obligation à l’avenir de planifier les voies cyclables et de s’assurer de l’interconnexion et de la sécurité du réseau des voies cyclables.
-> La suite sur Bikinvalais.ch
Les enfants pourraient être autorisés à rouler à vélo sur les trottoirs dans un avenir proche. Le projet doit être mis en place «selon toute vraisemblance» au cours de l’année, affirme l’Office fédéral des routes. Le Département fédéral des transports (DETEC) envisage également un paquet d’autres mesures visant à fluidifier le trafic et à améliorer la sécurité. Il veut notamment permettre aux cyclistes de tourner à droite aux feux rouges.
-> Davantage d’infos sur le site de la Confédération
L’info a fait du bruit dans le « milieu » comme on dit. Strava, cette application qui enregistre vos sorties, compare vos parcours avec ceux d’autres sportifs et établit un classement, a décidé de faire payer ce qui a fait son succès: la consultation des classements sur ses « segments », entre autres.
Seul l’enregistrement des activités et la consultation des 10 premiers sur les segments restent gratuits. Il fallait tout de même s’y attendre, depuis le temps que l’entreprise semblait chercher un moyen de gagner de l’argent avec ses plus de 50 millions abonnés.
-> Lire la suite sur Bikinvalais.ch
L’industrie des vélos électriques connaît un très fort développement. Les magasins, aussi bien en plaine qu’en station, ont vu la vente des VTT à assistance électrique exploser pour atteindre des records. C’est l’un des effets positifs de la crise actuelle, qui va motiver de nombreux Suisses à passer leurs vacances à la montagne. Reportage à Morgins et Saxon.
La jeune société valaisanne R&D Cycling lance ce printemps 2020, RESPOT, un tout nouveau type de stations de recharge pour vélos électriques. La structure, basée à Granges, connue jusqu’à présent principalement pour avoir fédéré 16 destinations touristiques autour de l’événement cycliste du Tour des Stations, s’attaque au marché porteur du e-bike avec un produit déjà attendu par plusieurs acteurs.
Au menu, cinq destinations d’exception à choix, cinq expériences en e-bike accompagnées valorisant paysages, patrimoine et gastronomie locale et cinq hébergements de caractère. Chaque semaine, e-Alps, société d’expériences en e-bike, s’établit dans une destination partenaire pour la mettre à l’honneur. Zermatt, Crans-Montana, Val d’Anniviers, Lötschental, Moosalp, il y en aura pour tous les goûts et niveaux.
-> Infos sur le site d’e-alps
Le comité d’organisation de la Cyclosportive des Vins du Valais a décidé de reporter la 8ème édition de la Cyclosportive des Vins du Valais, version « Haut-Valais » prévue en 2020, au dimanche 1er août 2021. Toutefois, afin d’offrir aux cyclistes et à ses fidèles participants la possibilité de découvrir les vignobles valaisans et de se mesurer, tout en respectant les mesures du Conseil fédéral, trois parcours balisés seront mis en ligne du 18 juillet au 1er août 2020 via l’application Strava avec le nouveau balisage cyclosportif cantonal. Un concours de photo récompensera la prise de vue la plus originale.
De son côté, le comité d’organisation du Grand Raid s’est également vu dans l’obligation d’annoncer le report en 2021 de la 31ème édition prévue le 21 & 22 août 2020.
On se tient encore les pouces pour le Tour des stations et les Mondiaux de Martigny…
Cela fait quelque temps que je ne vous ai pas donné de nouvelles, mais comme j’ai promis de ne pas vous “spamer”, j’ai fait attention, hein ;-)
C’était tout de même le point fort de l’automne et un événement que je conseille à tout amoureux du vélo et des bon petits plans gastronomiques. La Toscane, ce n’est pas rien.
“Encore un peu de Chianti? me lance la bénévole au ravitaillement de Montalcino. Au premier ravito, je n’avais pas osé. Nous étions certes en route depuis plus de deux heures, mais il n’était alors que 8h20 du matin et je me suis contenté de pain, de fromage, de saucisson et d’une grappe de raisin…”
-> Lire la suite sur Bikinvalais.ch
Pas mal de sujets consacrés à la mobilité au courant de l’automne. Uvrier a organisé sa première fête conviviale sur le thème d’une mobilité plus durable.
Un domaine où les sujets fâcheux ne manquent pas. Comme lorsque la bande cyclable disparaît juste pour faire de la place aux autos, entre Sion et Uvrier justement. A Sion, on a aussi de la peinture qui met carrément les cyclistes en danger
A Sion, on fait pourtant des efforts pour faire de la place à la bicyclette. La commune vient de se doter d’une stratégie vélo et a entrepris de déneiger certaines bandes cyclables lors des chutes de neige en décembre dernier. Entre Saillon et Saxon, c’est le Canton qui a doté le pont sur le Rhône d’un trottoir cyclable et on attend avec impatience la suite.
Dans le domaine du sport, le Valais se bouge aussi- On songe aux Championnats du monde sur route de Martigny bien sûr, mais également au Tour des Stations, qui annonce plusieurs nouveautés.
Après deux éditions à succès, il redessine ses parcours afin de faciliter son organisation et celle de ses participants. Le départ se fera du Châble avec une première montée en direction du col du Lein (photo dans ce qui sera la descente), tandis que Verbier accueillera toujours les arrivées.
-> Lire la suite sur Bikinvalais.ch
La commune de Charrat fait un peu souci en voulant interdire les VTT sur certains sentiers. On retape routes, autoroutes et autres ponts abîmés par autos et camions à coup de centaines de millions chaque année, mais refaire 100 mètres de sentier, c’est trop compliqué?
-> Lire la suite sur Bikinvalais.ch
Je n’aime pas le fitness, sauf avec Danny MacAskill…
De belles images, en grand: Big, beautiful photos from the 2020 Tour Down Under | CyclingTips
Une piste à creuser pour financer l’entretien de certains sentiers?
There are two ways to donate funds to participating local trail organizations: one-time, or on a per-mile basis. For one-time donations, simply scan the QR code posted at a participating trailhead using the Luv Trails app. If there’s no QR code, you can use your phone’s location feature to find the nearest trail group and send funds to them.
"Tiens, on dirait le vélo du Père Noël!"
Parole du fiston ce matin en partant à l’école ;-)
En ce jour… Ou presque. Cyclo-cross de Sion, 2 décembre 2012.
Équipement de circonstance ce matin
Et on roule au sec ;-)
Changing atmospheres. Morning & lunch commute. #valais #switzerland #rhone
Lunch ride in the Alps. #Valais #Switzerland #Snow
… ici. A Saxon.
Car oui, il s’agit bien d’un trottoir, délimité par une ligne continue. J’y roule pour être à l’abri des voitures qui en fait y roulent aussi… Cherchez l’erreur et l’inspiration du peintre de cet aménagement qui créerait bien des conflits si je le respectais. Par exemple en roulant « au milieu de la route… »
Pour tout savoir sur les règles de la circulation concernant les cyclistes, un article très complet de @Velojournal. En allemand à ce jour.
Les premiers championnats du monde de pump track ont eu lieu en Suisse et on ne dira plus jamais que ça ne va pas vite chez les Bernois…
Belle inauguration pour le Swiss Bike Park de Thomas Bingelli, aka Thömus.
Samedi dernier, malgré un bon refroidissement, beaucoup de plaisir sur le cyclocross ensoleillé de Montreux. Beau parcours et ambiance au top. Le CX, c’est vraiment sympa. Photo delaphoto
Autumn ride in Fully.
En descendant du Portail de Fully, la sortie traditionnelle du dimanche de la Fête de la châtaigne.
« Panorama trail ». Entre Sorniot et l’Erié, la sortie bientôt traditionnelle au Portail de Fully le dimanche de la Fête de la châtaigne. #mountainbike #fully
C’est ici que j’ai dû faire un freinage d’urgence vendredi soir 27 septembre vers 17h30 alors qu’un automobiliste m’a coupé la route. J’arrivais depuis le haut et n’ai pas été aidé par le revêtement tout pourri parsemé de gravier. Collision, sans mal. Ici, il y a vraiment un truc à (re)faire.
Voilà, c’est l’automne, peut-être ma période préférée pour faire du vélo, même si chaque saison a ses indéniables charmes.
Après avoir parfois beaucoup roulé durant l’été, en automne on est encore en forme, mais la pression des courses (pour qui y participe) n’est plus là (sauf à faire du cyclocross, mais même dans ce cas les contraintes d’une course d’une heure au plus ne sont pas les même que pour un marathon à VTT ou sur route).
On est en forme donc, l’air est plus frais, le soleil souvent présent en Valais, les couleurs de la nature superbes et les rendez-vous empreints de convivialité assez nombreux pour passer de bons moments avec famille et amis.
La route des Berges du Rhône à Fully en passe d’être rouverte à la circulation après près de 6 mois de travaux.
Un automne qui débute aussi avec la bonne nouvelle de la naissance de vélo vs, l’association faîtière des organisations « vélo » du canton. Le vélo « bouge » en Valais avec des manifestations qui se multiplient sur route, en VTT marathon, enduro, et en e-bike. Même le petit (trop?) du vélopartage est en pleine bourre en Valais.
Reste que la route est longue pour modifier l’environnement dans lequel les personnes à vélo évoluent au quotidien, qui devraient pouvoir circuler en papotant, petits ou grands. Quand on constate des dangers, des défauts, ou des incongruités sur notre chemin, on ne sait pas trop à qui d’adresser et les autorités se renvoient la balle. Pas simple.
Et l’on ne parle pas que des routes, la prise en charge des vélos dans les transports publics pouvant aussi être quelque peu ubuesque par moments.
Rivo Vasta @Eoshyn
Vélo dans le train en Suisse : c’est un supplément de 14 francs (12,80€, ~9€ en parité pouvoir d’achat), ou un billet demi-tarif si moins cher. J’ai emprunté un vélo pliant pour économiser ce supplément. J’ai dû le payer quand même car le vélo n’était pas dans une housse 😪 t.co/hvgafCqpL…Heureusement, le vélo reste un fabuleux vecteur de découvertes, partagées par d’autres comme le magazine Outdoor Go, de grande aventures et de petits bonheurs au quotidien. Des projets, comme celui de l’Eroica dont on se réjouit autant que les magnifiques et rudes chevauchées alpines, comme dans le massif de la Meije dont je me souviendrai longtemps.
Photo Bertrand Boone
Autant de sujets évoqués sur le blog et dont vous trouverez les liens ci-dessous, par ordre d’apparition dans le texte ci-dessus. ;-)
Le Valais du vélo pédalera désormais d’une seule voix:
La date est symbolique. Le 23 septembre 2018, le peuple suisse votait très largement (73,6%) l’inscription du vélo dans la Constitution helvétique, chargeant la Confédération de soutenir et de coordonner les mesures cantonales et communales en faveur des pistes cyclables.
Site symbolique et petit rappel ;-)
Ultra Raid de la Meije : grandiose !:
L’épreuve haute alpine fait incontestablement partie des grands rendez-vous de l’année pour ceux qui aiment le vrai VTT de montagne et c’est sous un soleil radieux et dans des conditions idéales que l’édition 2019 a construit un peu plus sa légende.
Les images sont magnifiques et comme ça d’autres aussi disent que c’est bien ;-) Mon « reportage » sur bikin'valais
Ultra raid de la Meije: ultra dur, ultra beau.
Une course incroyable qu'en cours de route j’ai décidé de ne pas terminer, mais que j’ai terminée quand même. Trop beau. Mais trop dur. Mais trop beau... Hors normes.
Petit reportage en préparation, quand je serai reposé.
Photo Bertrand Boone
Majorque, du blog au magazine – Bikin' Valais:
Outdoor Go, un beau magazine pour de belles découvertes.
C’est éclectique, bien documenté, bien écrit, avec de belles images. De quoi faire le plein d’idées pour les prochaines vacances sans forcément faire le tour du monde. Bref, une agréable et intéressant lecture.
Vélopartage: Donkey Republic prend pied en Valais et il pourrait s’avérer payant de miser sur cette « république des ânes ». Un post en préparation sur bikinvalais.ch
Pendant ce temps, en France…
«Ce nouveau col goudronné représente un défi exceptionnel: 5,8 km côté Courchevel et 7 km côté Méribel, entièrement réservés aux cyclistes, qui apprécieront les passages entre 12% et 20% !»
La triste et belle histoire de Willie Smit. Mais triste. Mais belle.
«Cycling is an unnaturally tough sport, populated by unnaturally tough people. But of that rarified breed, Willie Smit might just be the toughest.»
Demain il y a Ultra raid de la Meije, alors départ ! Bon week-end !
Forcing Cyclists to Wear Helmets Is Not the Answer
making pesky cyclists wear helmets and have special licenses […] is the transportation policy equivalent of flat-Earthism
Eben Weiss, aka Bikesnob, « spot on », comme toujours.
Dordogne : le passager d’un véhicule effraie sciemment une cycliste de 92 ans - Sud Ouest.fr Le titre exact était « fait sciemment tomber »… Pauvre type.
Au moment du dépassement, le passager a sorti son buste de l’habitacle pour faire peur à la vieille dame et l’a touchée, ce qui a provoqué sa chute.
Morning commute. Berges du Rhône.
En route pour le portail de Fully
Onza Porcupine Mountain Bike Tires Are Back in Black...and White - Singletracks Mountain Bike News:
The Swiss tire technicians at Onza are bringing back a blast from the 90’s with their revamped Porcupine tread, available with black or white tread, and good ol’ gum wall.
Dans les années 1990 on n’avait pas tant de choix de pneus que ça pour nos VTT. Au même titre que les Panaracer Smoke, les Onza Porcupine faisaient partie des valeurs sûres. Aujourd’hui ils reviennent, avec toutefois un profil moins « porcupine ». L’ancien ressemblait à ça:
Souvenirs divers d’hiver. #commute #saxon
Et test d’intégration de Flickr dans micro.blog
Digital detox et méditation à vélo – Social Cycling:
Dès la première sortie, le changement est évident. Rouler sans GPS, sans l’omnipresence de l’écran et des ses données me permet de laisser plus de place à tous mes sens.
Perso, j’ai aussi une relation compliquée avec Strava. En 2012, je l’avais viré.
Puis réactivé plus tard. Aujourd’hui, mes sorties sont en principe « privées » et j’utilise surtout RidewithGPS, aussi en « privé ». Pour me souvenir, pas tant pour faire la course quand ce n’est pas une course ;-)
Ex-Jaguar engineer makes FLIT-16 folding e-bike, powers commuting in a tiny package - Bikerumor:
it powers you for up to 30 miles and folds down to a tiny size that’ll fit in your closet, on the train, or just about anywhere.
« On the train » en Suisse, n’oubliez pas de le mettre dans une housse, sinon vous êtes bon pour payer la taxe « hygiène »...
Entre le Fénestral et Sorniot. Vue sur le lac supérieur de Fully et le mont Blanc. #singletrail #mountainbike #rockymountain
Le vélo que je suis à peu près sûr de ne même pas vouloir essayer…
Is this 6.8kg bike the lightest full susser in the world? - MBR
Check out this 6.8kg machine which is very probably the lightest full suspension bike in the world.
Violettes panorama. Encore une sortie sympa dans la région, même si je voyais la montée vers la cabane des Violettes moins raide que ça... #crans-montana #valais #vtt
Tzeuzier avec vue. Une sortie sympa au barrage de Tzeuzier aujourd’hui. Et, au retour, un conducteur de scooter sympa qui a mis les gaz pour aller engueuler un conducteur de camping-car qui m’avait doublé d’un peu trop près (beaucoup trop près à vrai dire).
A faire: tour "Châteaux de Sion et environs"
Le Tour «Châteaux de Sion et environs» est un circuit sportif assez exigeant. Par contre, la variété des décors qu’il propose : vignobles en terrasses, vergers, forêts, panorama alpin et patrimoine bâti (hameaux et châteaux) le rend très attractif.
Une jolie balade avec les images de votre serviteur, sur le site de SuisseMobile
Six reasons why cycling in the Peak District is amazing - Cycling Weekly:
If you’re averse to riding uphill, the Peak District is probably not the place for you. Even roads that look flat actually turn out to have a slight gradient, so a day in the saddle in the Peaks is always a challenge.
A faire un jour, si l’occasion se présente...
La fourche des vélos concernés peut se casser et engendrer ainsi un risque de chute et d’accident.
En collaboration avec le BPA, Bureau de prévention des accidents, la société Cycling Sports Group Europe B.V rappelle les vélos de cyclocross «Cannondale CAADX» des années modèle 2013 à 2016 équipés de freins à disque. Il existe un risque de chute et d’accident. Les fourches des vélos concernés seront remplacées gratuitement.
Infos: https://www.admin.ch/gov/fr/accueil/documentation/communiques.msg-id-76066.html
Strava m’informe que j’ai perdu un KOM (king of the mountain) sur un « segment » dans la région pour un écart de 22 secondes. Là où j’ai mis 31 secondes, mon « concurrent » en a mis 9… Peut-être a-t-il oublié d’éteindre son GPS en prenant le train ;-)
Non, je ne suis pas vexé. Je ne peux rien contre des gens qui passent à fond de train à 159 km/h. C’est même drôle.
Mais Strava (que je n’aime déjà plus beaucoup), c’est quoi votre problème pour que des vitesses aussi invraisemblables ne soient pas filtrées automatiquement? Vous visez le marché de la bagnole de sport ou de la moto?
Parmi les cyclistes des Mercredis du vélo, nous tirons au sort en exclusivité un superbe vélo DesignYourBike d’une valeur de plus de 1400 francs!
Pour tenter ta chance, rien de plus simple. Il te suffit de participer au moins quatre fois aux Mercredis du vélo d’ici au 25 septembre 2019. Dès demain, tu peux lancer l’appli et te mettre en selle.
Je suis assez convaincu de l’idée et de l’action, mais l’application n’était pas au niveau la dernière fois que je l'ai utilisée. Mais je veux bien leur redonner une chance.
A vélo en papotant – Bikin' Valais:
La difficulté, d’ailleurs, ne réside pas tant dans la distance, la durée de l’effort ou l’hostilité présumée des éléments, mais bien dans le moment où il faut, forcément, revenir se mêler au monde environnant. Aux autos, camions et autre bolides vrombissants. Ces monstres bruyants et aux pilotes inquiétants pour qui vous n’êtes soudain plus qu’un parasite gênant.
Dur retour à la réalité lorsque tu quittes ce qui ressemble à une voie cyclable en Valais...
L’hiver c’est la neige, en été le gravier. Les bandes cyclables, c’est un vrai chantier...
« C’est nous ou les gens sont agressifs sur les routes par ici. On dirait presque qu’ils voudraient nous tuer… » Cette phrase a été prononcée par des Belges venus participer au 2e Tour des stations et elle en dit long sur l’accueil réservé aux cyclistes sur les routes valaisannes.
Peu importe que les locaux cohabitent tant bien que mal avec les monstres de tôle et leurs conducteurs parfois distraits, inconscients ou carrément agressifs, aujourd’hui le niveau de l’accueil touristique se mesure à celui de la concurrence étrangère, européenne et mondiale, qu’il s’agisse de l’hôtellerie, la restauration, l’ambiance générale ou sur la route pour ce qui est du vélo. Et dans ce domaine, en Valais, le niveau est clairement insuffisant. Pour plusieurs raisons: des lois inadaptées, une volonté politique absente et des infrastructures déficientes. Autant d’éléments dont découlent des comportements dangereux sur la route, au détriment des plus vulnérables évidemment.
En Suisse, les cyclistes ne sont en principe pas autorisés à circuler de front. Sauf s’ils sont plus de dix, ou qu’ils circulent sur un itinéraire cyclable sur une route secondaire, ou encore qu’ils sont nombreux.
Le problème étant que la plupart des autres usagers de la route pensent que les cyclistes n’ont jamais le droit de circuler de front. Et qu’il faut donc leur faire la leçon.
Ce problème est lié à un autre: la distance latérale à respecter lors d’un dépassement, qui est laissée à la libre appréciation du conducteur. Pour ce dernier il est évidemment plus facile de doubler, en le frôlant, un cycliste seul, que deux cyclistes de front, ce qui l’obliger à se déporter davantage. Un « avantage » qui diminue avec le nombre de cyclistes à doubler, disons 9 pour rester dans l’obligation de la file indienne. Une colonne qui mesure environ 30 mètres et dont le dépassement sera bien plus long que si les cyclistes circulaient de manière plus groupée.
Cet « avantage » est de toute manière annulé en respectant la distance latérale de 1,5 m, obligatoire dans bien des pays, préconisée par la Police cantonale valaisanne, mais que le Conseil fédéral refuse d’inscrire dans la loi sous prétexte que cela serait trop compliqué à contrôler, même si d’autres y arrivent très bien.
En Espagne, par exemple, un cycliste doit se dépasser comme s’il s’agissait d’une auto, donc en se portant sur la voie de circulation opposée. Une règle simple et efficace, respectée qui plus est, surtout dans les hauts lieux du tourisme « cycliste » comme Majorque, la Catalogne ou les Îles Canaries. Là, les cyclistes sont autorisés à circuler de front, les exceptions (endroits très étroits et sans visibilité par exemple) étant spécifiées sur le terrain par des panneaux ad hoc. Mais le panneau ci-dessous montre bien que deux vélos côte à côte, c’est OK.
Donc on double comme s’il s’agissait d’une auto, peu importe que le cycliste soit seul ou qu’ils soient plusieurs. A la file ou côte à côte, cela ne change rien.
D’ailleurs, vous êtes deux dans une auto, est-ce que vous vous asseyez l’un à côté de l’autre ou le passager prend-il place derrière le conducteur? A côté c’est plus facile pour discuter, non? A vélo c’est pareil. Et lorsque vous êtes seul en auto, est-ce que vous prenez moins de place sur la route (en plus de faire du bruit et de polluer)?
Chez nous, pour le Conseil fédéral, tout va bien. Pas besoin donc de fixer une distance latérale pour les dépassements ni de prendre des mesures pour améliorer la sécurité dans les giratoires, par exemple. Les automobiles sont toujours plus imposantes, les conducteurs distraits, pressés, parfois agressifs (bien aidés dans leur construction mentale par certains fabricants comme BMW et ses publicités effarantes). Mais la vie des cyclistes, écoliers, mères et pères de famille est laissée à leur libre appréciation.
Dans les cantons et communes, ce n’est guère mieux. Où sont les plans concrets en faveur des mobilités actives? Les liaisons piétonnes et cyclables entre villes et villages, les gares, les arrêts de bus, les écoles et les commerces? Où sont les budgets? On manque d’argent? Non, on en a encore trop lorsque l’on n’a « pas les moyens » d’investir dans ce qui coûte les moins ou lorsque l’on refait des aménagements inutiles à l’identique, comme ce trottoir qui ne mène à nulle part sur le pont entre Fully et Saxon. Ou qui permet d’entrer sur l’autoroute (à contresens) à pied…
« J’aimerais bien circuler à vélo, mais je n’ose pas aller sur la route », entend-on souvent et on peut le comprendre. Où sont les aménagements sûrs pour tout le monde? Comment sont entretenus les rares aménagements existants? Pourquoi servent-ils de dépôt à neige en hiver?
Lors des derniers pics de pollution, l’État a offert des bons de 20 francs pour faire découvrir les transports publics et peut-être inciter les gens à repenser leur mobilité. Mais que fait-il en amont pour ne pas décourager (ou encourager, allez, soyons fous) ceux qui tentent déjà de limiter l’utilisation de leur voiture?
Il y a bien quelques aménagements isolés qui relèvent le niveau, comme la piste cyclable entre Fully et Martigny ou celle promise pour bientôt entre Saillon et Saxon. Mais, à l’image d’une chaîne, un réseau cyclable est aussi bon que son maillon le plus faible, pas le plus fort.
Même les meilleurs aménagement sont négligés. Et on ne parle pas de l’hiver…
De plus, si mes enfants doivent risquer leur vie sur les berges du Rhône, où les autos ont le droit de circuler à 80 km/h, pour rejoindre Martigny via la piste cyclable, c’est nul, évidemment. Ou s’il faut faire un détour de plusieurs kilomètres pour être en sécurité, où sont le confort et l’attractivité pour une mobilité active? Jusqu’à présent, le vélo ne figurait pas dans les priorités de nos autorités et l’on peut juste espérer que cela change. Que le Conseil d’État valaisan revienne de son voyage à Copenhague avec de bonnes idées, et la volonté de les mettre en œuvre.
Nos chers amis belges ont bien vécu, ressenti et exprimé spontanément la situation actuelle sur les routes valaisannes. Certains automobilistes sont très agressifs. Et font du tort à tout un canton qui pourrait être le paradis cyclable vanté par la pub et les instances touristiques. Mais qui, pour l’instant, se voit plus beau que ce qu’il est vraiment.
Le beau temps semble s’installer en cette fin du mois de mai et vous incitera peut-être à sortir rouler plutôt qu’à passer du temps à lire.
Une newsletter brève et variée (j’espère) pour ne pas vous faire perdre de précieuses minutes d’entraînement ou de balade…
«Post race, the team realized that Jakobsen actually got a puncture that was automatically sealed.»
C’était au tour de Californie, avec une victoire d’étape en pneus tubeless et des mécanos qui constatent que Jacobsen, le vainqueur en question, avait crevé en cours de route, mais que le liquide “préventif” avait colmaté le trou. Un gros avantage du pneu tubeless tout de même. Et un jour on pourra peut-être se passer des voitures?
Une victoire au niveau pro en pneus tubeless – Bikin’ Valais
Pour ma part, n’étant pas un routier au départ, je n’ai jamais pris la peine de monter des boyaux, mais suis passé au tubeless sur route depuis plusieurs années, en bricolant parfois des jantes “normales” pour pneus. Et je ne pense pas que je changerai de système de sitôt.
Il n’est pas encore trop tard pour se décider et s’inscrire (sur place) à la première course de VTT de la saison en Valais, une des rares rescapées du circuit cantonal des courses en soirée qui figure encore au calendrier.
C’est vendredi soir 24 mai à la Souste (PDF).
La 51e édition de cette épreuve pour les juniors s’élance le jeudi 30 mai sur les routes vaudoises. L’occasion de découvrir les champions de demain sur des itinéraires que vous connaissez peut-être.
L’article sur le site de Vélo Romand (Photo www.tpv.ch)
“Le cyclisme pour tous : nouvelle mission de l’UCI et du Tour de France”.
Conférence gratuite. Lundi 17 juin 2019 de 18h00 à 21h30
Centre Mondial du Cyclisme Chemin de la Mêlée 12, 1860 Aigle
A l’occasion du Kick-off de SportCity où sera dévoilé le thème de l’édition 2020 du congrès, les organisateurs réunissent les deux hommes forts du cyclisme mondial: David Lappartient, président de l’ UCI et Christian Prud’homme, directeur du Tour de France.
A cette occasion, ils présenteront les stratégies et objectifs de leurs organisations en matière de développement et de promotion de la pratique du vélo au quotidien. Ces deux organisations souhaitent en effet soutenir et encourager les villes et les régions, accueillant des épreuves cyclistes d’envergure, dans leur démarche de développement du cyclisme pour tous.
Cette conférence sera suivie d’une table ronde, animée par la journaliste Laurence Bolomey. Elle réunira Mme Maléna Bastien Masse, membre du comité de PRO VELO Région Lausanne et M. Grégory Devaud, co-président de Aigle-Martigny 2020 , qui se joindront à MM. Lappartient et Prud’homme pour débattre de cette thématique dans le cadre des championnats du monde Aigle-Martigny et d’une étape du Tour de France.
Après avoir dit du bien du dernier aménagement en ville de Sion , il est temps de revenir à la réalité ailleurs, aussi à Sion d’ailleurs. Un peu partout dans ce canton on pense mettre les cyclistes en sécurité avec de la peinture, entre autres problèmes constatés lors de quelques trajets à vélo…
A voir, mais à ne pas faire chez soi. Promis?
Un ami m’en a parlé, je suis allé voir le site, ça avait l’air magnifique, je me suis inscrit. Et j’ai déjà hâte de vous en parler à mon retour en septembre. Là, je vais rouler, je crois qu’il faut que je m’entraîne…
Et si vous voulez faire comme moi: Ultra Raid de La Meije : Raid VTT - MTB raid bike marathon
A bientôt!
Joakim
“Dont try this at home”… N’essayez pas ça chez vous, hein promis?
«Post race, the team realized that Jakobsen actually got a puncture that was automatically sealed.»
Bien installé hors du bitume, le pneu tubeless peine encore à convaincre sur la route, un milieu bien "traditionnaliste" du vélo. Mais aujourd’hui on découvre que l’on peut gagner avec et que Jacobsen le préfère à ses boyaux, pourtant déjà bien confortables et efficaces.
«they felt more comfortable on his body and smoother rolling on the road, likely due to the wider tire, the larger tire volume of tubeless & the likely lower pressure it allows them to run.»
Et les sceptiques apprennent que les crevaisons peuvent se réparer toutes seules. Bientôt des voitures et d’assistance en moins?
On peut rêver ;-)
Sinon, dans le même genre de « nouvelle » technologie appliquée au vélo de route, on ne parle plus trop des freins à disques et des jambes découpées et autres mutilations que leur arrivée allait provoquer...
Source: Bikerumor
(Photo Jérémie Carron)
Revisiter l’idée de la Haute Route Chamonix-Zermatt avec le VTT en lui greffant un zeste d’assistance électrique, c’est ce que promet la jeune équipe de e-MTBswissalps. «Nous l’adaptons au VTT électrique en la transformant en une expérience hors du commun à travers les Alpes : un itinéraire de caractère pensé pour l’e-Bike, des panoramas à couper le souffle, des logements de charme», détaillent Maxence Carron et Adrià Mercadé, les instigateurs de cette nouveauté destinée à un «public multigénérationnel ayant une bonne condition physique, un goût pour l’aventure et appréciant la pratique du VTT sur les sentiers».
Le Tour de Romandie est fini et le soleil est de retour… On retiendra la magnifique performance de Simon Pellaud et des autres Suisses et Valaisans, chacun dans son rôle.
Le mauvais temps m’aura aussi permis de revenir sur un peu de matériel testé ce printemps, à Majorque pour un magnifique vélo titane, le Van Nicholas Skeiron, et plus près de chez nous, pour le Specialized Roubaix. Deux vélos assez différents, confortables et efficaces à leur manière.
Bonne lecture!
Bonjour,
Si vous vous recevez ce message par e-mail, c’est que vous êtes abonné aux mises à jour du site bikinvalais.ch et recevez un e-mail à chaque publication (si cela fonctionne bien ;-)
Cette petite alerte automatique va bientôt être désactivée, car la base d’adresses est régulièrement “spamée” et remplie d’adresses étranges, allez savoir pourquoi. De plus, le système est basé sur Jetpack, de Wordpress, qui installe un code de suivi que je ne parviens pas à éliminer. Et je n’aime pas ça (les codes de suivi surtout).
J’ai donc décidé de créer une “vraie” newsletter qui sera diffusée à la place de la notification automatique. Pour les abonnés à cette dernière cela ne changera pas grand-chose, peut-être la fréquence des e-mails sera inférieure vu que je serai assez tenté de regrouper quelques articles avant d’envoyer une newsletter. Si vous souhaitez une notification plus rapide, abonnez-vous au flux RSS avec le lecteur de votre choix.
Mon compte personnel Facebook a été fermé depuis assez longtemps pour que je ne me souvienne plus de la date. C’était dans la foulée des diverses révélations sur l’utilisation de nos données personnelles, de la culture d’entreprise et de l’ambiance générale que cette plate-forme instaure entre ses utilisateurs. Je n’en voulais plus et je ne m’en porte pas plus mal depuis. Les derniers efforts de l’entreprise pour redorer son blason n’y changent pas grand chose: Facebook gagne sa vie en vous, nous, espionnant.
J’ai gardé un profil pour alimenter la page “Bikin’Valais” tout de même utile pour relayer les publications du blog. Mais cela me pèse toujours d’y aller et d’alimenter malgré moi cette plateforme. J’ai donc décidé de bientôt fermer cette page également, ou de ne plus y poster grand-chose, pour couper définitivement les ponts avec FB un jour.
Il fallait tout de même un moyen pour informer les abonnés qui le souhaitent, sans passer par un flux RSS pourtant diablement pratique, des nouvelles publications de Bikin’Valais. C’est pourquoi je me suis penché sur cette newsletter. Chacun s’y inscrit s’il le souhaite, la reçoit dans sa messagerie électronique, la classe, la lit (ou pas) et se désabonne quand il le souhaite, sans être espionné, traqué et suivi dans sa navigation par Facebook.
Le but n’est évidemment pas de “spammer” les abonnés, mais bien de faire un petit résumé des dernières actualités du site Bikin’valais et d’éventuellement les compléter par d’autres informations que certains auront traitées avant et/ou mieux que moi.
En résumé, cette newsletter vous proposera:
Un résumé des derniers articles du blog bikinvalais.ch
Des articles complets
Une petite sélection subjective d’articles, tweets, vidéos consacrés au vélo en Valais et ailleurs.
On peut commencer tout de suite, avec la réaction de Simon Pellaud après avoir conquis le maillot de meilleur grimpeur du Tour de Romandie au terme de la première étape. La bonne nouvelle du mercredi.
Voilà, j’espère tenir le rythme, mais ne promets rien. Quant à vous, vous ne vous engagez à rien, quitter la liste est aussi facile que de s’y inscrire ;-)
P.S. Cette newsletter est hébergée par Substack, qui peut donc avoir accès à votre adresse e-mail, mais rien d’autre en principe. Substack permet aussi de rendre une partie du contenu payant, mais ce n’est pas dans mes plans actuels ;-)
Exploration haut valaisanne.
Pour prendre un peu de distance avec les berges du Rhône et leurs problèmes insensés, j'ai profité de ma matinée pour découvrir le Haut Valais en attendant le match de foot du fiston. Et si l'on accepte de rouler sur un peu de gravier de temps en temps, il y a vraiment de sacrés beaux coins pour le vélo de route. Ici la célèbre église de Rarogne vue depuis le coteau.
La sortie sur Strava.
Bon week-end à tous
Le genre de projet qui me plaît bien...
il s’agit de choisir comme point de destination une ville équipée d’une piscine municipale, si possible avec un espace balnéo (spa, sauna, hammam…) et, surtout, qui accepte d’accueillir les cyclistes et leurs vélos chargés, puis d’effectuer l’aller-retour, avec une « journée détente » (entendez : bain, bières et gastronomie locale) entre les deux trajets.
«Des contrôles de sécurité ont montré que la puissance de freinage est insuffisante et ne correspond pas aux directives – même si les freins sont correctement réglés.»
Mayen liquide - Mayen Lotton.
Un peu emporté par mon enthousiasme de retrouver mon VTT en ce samedi de février, j'ai grimpé jusqu'à Jeur Brûlée. Enfin presque. Au Mayen Liquide, j'ai bifurqué vers Mayen Lotton. Et c'était bien, mais toujours aussi raide, et encore bien enneigé.
Speaking to the BBC, Cookson essentially said that the absence of proof put an end the matter. “I think the reputation of the sport, the reputation of the team and the reputation of the rider Bradley Wiggins should be reinstated,” the Briton stated.
- via CyclingTips
Le problème, c’est qu’une réputation ne se décrète pas. Elle se gagne.
Pourtant ces discriminations existent du Vercors à la Carynthie sur tout l’arc alpin, tout comme dans les vallées vosgiennes. Le vélo alpin est apparu fin des années 80, il est encore, un quart de siècle plus tard, l’objet de critiques et d’inimitiés récurrentes. La question de fond est l’intolérance. […]
- via mbf-france
I wanted to see if an e-bike would replace our second vehicle for commuting to work and running errands
via CyclingTips
Spoiler, la réponse est oui.
Première sortie, et c'était bien ;-)
Tour de la Grand Garde. Une virée sympa sur les hauts de Leytron et Fully avec une descente directissime par Beudon.
Note to self...
### Strava retrouve pas mal d’intérêt à mes yeux:
- Export possible de toutes les activités au format GPX
- Collage somme toute assez simple dans Numbers depuis la liste des activités, même la durée est reconnue et “additionnable” (plus facilement d’ailleurs que les kilomètres et les dénivelés qu’il faut nettoyer des km et m pour pouvoir les additionner).
- Dans excel c’est toujours le bordel avec les durées.
- Numbers toujours, ouvre très bien les fichiers de Runkeeper mais en dessous d’une durée d’une heure pour les activités, le format est différent et c’est le chenit pour additionner. Sinon preview ouvre très bien, mais pas excel sur mac. Un comble.
- Gestion du matériel avec suivi des temps et distances d’utilisation de chaque vélo. Bien pour les services.
- Essai sur PC au bureau, les formasts csv ne sont pas vraiment exploitables.
**Mais:**
- Sur mac, très facile de copier-coller directement les tableaux de données dans Numbers.
- Là, les données de **Garmin** sont beaucoup plus complètes, *avec la possibilité de choisir les colonnes*.
- Le copier-coller des Garmin Connect est plus facilement exploitable car il ne contient pas les unités (km, km/h, etc.) qu’il faut supprimer à la main dans le “collage” depuis Strava, qui par ailleur contient moins de données (colonnes).
- Runkeeper et son interface ne me plaisent pas. J’aime bien avoir mes activités listées sous forme de tableau. **Lui, je vais laisser tomber**.
Strava: tout est dans la mesure Once upon a time the point was to have as much fun on the trail at hand as possible. Now, for many, it’s just a matter of getting from Point A to Point B as quickly as possible without letting the GPS catch you cheating. Every ride is a race. L'article en entier est sur Bikeradar
Tout bien été cette histoire ;-)
Toujours sympa cette descente depuis Chiboz.
Et dire que je me suis fait engueuler la fois où j'ai mis mes chaussures dans la machine à laver le linge!
Il est des projets qui font envie tout de même…
La veille d’un départ est toujours une course contre-la-montre. Faire la valise, démonter le vélo, charger la voiture et la peur constante d’oublier quelque chose de fondamental. Entre 11 et 13h30 j’ai été pédaler pour profiter du soleil printanier (18°C à Fréjus), une petite virée pour me changer les idées et transpirer un peu avant un long voyage aérien.
(Via Guillaume Prébois)
Il n'y a plus de correcteur au Nouvelliste. Mais vous ne voudriez pas juste relire les titres?
Dans les titres, surtout, il faut être strict.
Finalement, ces avertissements étaient plutôt tardifs. Il courait encore en 2011?
Chemin des fortifications. Deux heures de VTT au mois de janvier, c'est assez rare dans mon cas. Passer à cette date dans les Follatères aussi. Mais il y avait déjà des traces… Sinon terrain entre boue, neige, feuilles mortes, assez glissouillant on dira.
Photo: Andi Meyer / Deputy Sheriff Rider: Korbinian Bader
Toute la place de la gare de Sion est déneigée. Toute? Non, le parc à vélos résiste encore et toujours à la pelle et au sel… Faut croire qu’on est mieux équipé que les automobilistes.
Mon fils de dix ans vient de s’inscrire au club de cyclisme local. Ne pas oublier de lui dire que son rêve est peut-être un mirage.
C’est cool ce nouveau service de Datasport qui permet de persécuter ses favoris. Mais pourquoi pas les adversaires?
Déviation de piste cyclable… ça se passe comme ça en Suède.
En Suède.
BUDNITZ BEER WRENCH Never a company to shy away from innovation, our lovely new Budnitz Titanium Beer Wrench has a wrench on one side and a bottle opener on the other. Two titanium thumb-screws attach it securely the the water bottle mounts on most bicycles (including ours). The 15mm wrench removes solid wheel axle bolts, internal hubs, and Pitlock keys, making it perfect for fixing a flat on the road. The bottle opener opens… a beer. Or a bottle of San Pellegrino. Or any other fizzy beverage you might encounter on an extended ride. Engraved over the bottle opener is a quote inspried by 13th Century Zen Master Dogen, helpfully reminding the lost rider that he’s always exactly where he’s supposed to be. Machined from aerospace-grade titanium. Weighs a paltry 35 grams. Just $38. Available in our web store now.
Life is like a bicycle.
Sacré belle route tout de même. Tous les détails ici: http://www.rapha.cc/queen-of-the-pyrenees
Many city bikes are made without braze-ons for bottle cages on the frame. This is probably because they don’t look right with roadbike-style bottle cages, and manufacturers expect that trips on these bikes will be short anyhow. But what about those of us with longer commutes, especially in the summer heat and humidity? While clamp-on bottle cages exist that can be fitted onto the frame without braze-ons, the shape of the frame can make attaching them challenging and unsightly. La suite sur Storing Water on a City Bike via Lovely Bicycle!
Je l’aimais bien celui-là. En espérant que son remplaçant soit à la hauteur de ce Merida… Un 29 tout suspendu, ça devrait le faire.
Vous ne pouvez pas acheter le bonheur, mais vous pouvez acheter un vélo et c’est assez proche.
Le message de la pompe à essence.
Smashing bulbocodes... Private joke ;-)
Lundi matin… Température ressentie à l’arrêt –9 selon WeatherPro. À vélo je dis pas. Petits gants pas suffisants. Sur la route, le froid a même anesthésié le cerveau de l’abruti qui me dépasse alors que j’oblique clairement à gauche.
Après la pluie, le début de la tempête Joachim et la neige en plaine. Les pneus spéciaux ne sont pas encore arrivés alors c'est un peu freestyle ce matin ;-)
Mais bon, avec une tempête à mon nom, je ne pouvais tout de même pas rester à l'intérieur.
Edit à l'arrivée au bureau: à Sion c'était pire, la croûte de glace était déjà formée sur les voies de roulement. J'avoue que j'ai emprunté les trottoirs par endroits. Pas trop envie de me coucher devant une voiture, surtout que certains n'avaient pas l'air trop à l'aise au volant…
Les jours se suivent et se ressemblent sur le chemin du boulot. Mais mon équipement cycliste commence à être au point.
Début de journée sous le soleil, retour sous la pluie battante. Aléas du quotidien de “bike commuter” ou velotaffeur...
… que des mauvais habits. Dicton suédois.
Moralité sous la pluie: vélo et pantalon Patagonia tout neuf, chaussettes Icebreaker, top. Vans, à revoir ;-)
Petite sortie de novembre… Des bris de verre, une route toute neuve avec suffisamment de place pour une vraie piste cyclable - malheureusement on se contente de peinture jaune totalement inutile - et un aménagement top classe réservé aux piétons et cyclistes. Et un beau paysage.
Question débourrage peut mieux faire…
Non mais, on veut quoi de plus, franchement (à part une photo de meilleure qualité)?
Petite suggestion à la ville de Sion, qui y a peut-être déjà pensé, vu les aménagements pour cyclistes à la Planta: autoriser le virage à droite pour les cyclistes à ce carrefour. Il y a de la place et la visibilité est bonne de tous les côtés.
Isak en route pour la remise des prix du Netplus challenge.
Le numéro 31 est sorti. Avec, entre beaucoup d'autres choses, un
reportage sur les derniers mondiaux de VTT à Champéry.
Un vélo de toutes les couleurs à prendre partout…
Après un premier protocole de test en février (série répétée de
sprints de 10 secondes avec 20 secondes de repos entre chaque sprint,
et effort maximal "long" de 3 minutes), rebelote un mois plus tard. Le
tout s'inscrit dans une étude pour le travail de doctorat de mon frère
Raphaël.
On pédale donc affublé d'un masque pour mesurer la consommation
d'oxygène, bardé d'électrodes qui analysent le fonctionnement
musculaire, et on se soumet à quelques contrôles sanguins, sans parler
d'une biopsie musculaire. Pas de tout repos, mais que ne ferait-on pas
pour la science, hein?
Résultat: pas de progrès significatif, ce qui était… normal. Je
faisais en effet partie du groupe témoin, censé ne pas faire
d'entraînement de sprint entre les deux tests. Ceci afin de comparer
les résultats avec le sportifs qui ont dû se plier à protocole plus
contraignant d'entrainements "sprint" dans le caisson hyperbare du
laboratoire de physiologie à la Clinique romande de réadaptation (CRR)
de la Suva, à Sion. Un labo qui a d'ailleurs obtenu cette année le
label de "Swiss Olympic medical center" et qui voit défiler de
nombreux sportifs professionnels.
Dans le dernier Bike (D) un sujet sympa de Myriam Saugy sur mon parcours préféré à Fully. Bientôt l'invasion?
Là, je crois que c’était la der des der pour les changer. Le bruit au freinage devenait inquiétant…
À gauche, une plaquette neuve.
A peine quelques heures après l’arrivée de la 15e étape du Tour de France 2010, l’Internet est déchainé. Contador a contré au moment où Andy Schleck connaissait un problème avec sa chaîne, alors qu’il venait d’attaquer. Le maillot jaune a changé d’épaules. La question que je me pose, c’est comment on peut à ce niveau connaître un tel problème (changement de plateau intempestif, hum?) et mettre autant de temps à le résoudre? Alors Schleck peut bien être fâché à l’arrivée, mais autant que ce soit contre lui-même. Au-delà de cette histoire, je trouve qu’il faudrait virer les voitures d’équipe du parcours des courses cyclistes, on privilégierait la fiabilité du matériel, entre autres. Mais je développerai un autre jour, lorsque j’aurai quelque chose de plus confortable qu’un iPhone pour poster.
Voilà tout juste une semaine que j'ai ramené mon nouveau bike à la maison: un Merida 96 Carbon 3000D. Il s'agit du troisième modèle de la gamme, les deux premiers étant assez inaccessibles sur le plan financier, même avec un contrat-coureur. Peut-être pas pour tout le monde, mais pour moi un vélo à 6390 francs suisses (prix catalogue), c'est déjà pas mal. Je me souviens du top absolu de mes débuts, un Alpinestar alu qui sortait à 2000 francs et quelques… OK, c'était il y a bientôt 20 ans, mais tout de même.
A ce prix, le vélo a donc plutôt intérêt à bien fonctionner. Et je n'ai pas été déçu, autant le dire tout de suite, même si certains détails fâchent tout de même un peu (les roues, j'y reviens ci-dessous). Après cinq ans passés sur des VTT semi-rigides, je me dis que c'était peut-être une belle connerie. J'adorais mon K2 Razorback et je ne sais pas très bien pourquoi j'ai voulu changer pour des semi-rigides. Peut-être parce que j'avais un autre excellent vélo tout-suspendu - un K2 Tirade - pour aller me détendre sur les chemins de montagne. Mais comme je l'ai aussi vendu, je me suis retrouvé avec uniquement du semi-rigide en rayon.
Autant dire que je me suis régalé dès les premiers tours de roue avec la suspension arrière du Merida. Une fois le "sag" ajusté, la roue arrière colle au chemin et offre une motricité maximale. Des passages bien techniques (à la montée) se passent aujourd'hui à l'aise alors qu'avec le semi-rigide (même monté en Tubeless gonflés à 2 bar) c'était limite limite. Même au plat, sur un chemin de terre, la suspension démontre son utilité. On pédale au calme, sans rebondir à la moindre inégalité du terrain. Pour ce qui est de la descente, no comment, il n'y a pas photo.
Voilà, après une centaine de kilomètres, ce Merida me semble très bien né et m'a déjà fait oublier le Specialized marathon de l'an dernier, même avec un kilo de plus sur la balance. Ce dernier point peut en outre être largement amélioré en changeant les roues, plutôt lourdes, surtout à l'arrière. La roue avant d'origine du Merida (Jante DT, moyeu DT 1900, non tubeless) avec son pneu Schwalbe Rocket Ron (450 gr) et sa chambre à air Maxxis (95 gr) pèse autant que la Crossmax SLR montée avec un Tubeless Maxxis Crossmark et son liquide préventif. A l'arrière c'est encore pire, la roue Tubeless est 200 gr plus légère que la roue DT d'origine du Merida…
Là où c'est un peu fâcheux, c'est que ces roues, lourdes à la base, sont équipées de pneumatiques légers et des chambres à air trop légères. Surtout sur un vélo en taille L… Vous ne pensez tout de même pas que je pèse moins de 70 kg, non? J'en suis loin avec mes 183 cm. La sanction est immédiate: crevaison par pincement dès la 3e sortie. Juste pas admissible sur un vélo à ce prix. Je ne demande pas des Crossmax montées en Tubeless, mais au-moins une monte qui supporte le tout-terrain… Bon, de mon côté, c'est réglé puisque j'ai monté les Crossmax SLR achetée l'an dernier. Bien fait de les garder…
Là, ça devient franchement intéressant. Les vélos à assistance électrique, c’est bien, mais c’est souvent moche. Et, surtout, il faut changer de vélo. Ça, c’était avant ce 15 décembre et la présentation de cette «roue de Copenhague», la Copenhagen Wheel.
Cette roue, bien visible, emmagasine votre énergie cinétique du freinage (comme sur une formule 1) pour charger une batterie. Tout est dans le moyeu et le concept est plutôt séduisant.
Outre la batterie, le moyeu abrite toute une série de capteurs, même pour la pollution. Le tout peut être consulté via un téléphone portable. Le moyeu spécial sert même d’antivol en passant en mode «freinage maximal». «Au pire, la batterie sera chargée lorsque vous récupérerez votre vélo», s’amusent ses concepteurs.
Le prix? Avec une production en série, il devrait être équivalent à celui d’un vélo électrique. Bienvenue dans le monde de la bicyclette 2.0…
Aujourd'hui mon quotidien publie un article consacré au cyclocross de Sion. "International" jusqu'à l'an dernier, il perd son appellation car cela coûte trop cher (le prize money à offrir est plus important, notamment). Soit.
Le Roc d'Azur, c'est un peu la fête de fin de saison pour les vététistes. Une dernière occasion de rouler au soleil, en bord de mer, dans les collines autour de Fréjus. Mais c'est aussi une compétition redoutable, où chacun se plaît à briller une dernière fois, ou pour signer les derniers contrats en vue de la saison suivant. C'est aussi un parcours très difficile, loin des montées interminables du Grand Raid Cristalp. Une succession d'ascensions très brèves - et donc forcément intenses - suivies de descentes techniques et difficiles sur un terrain souvent sec, mais raviné par les pluies.
Sur le Roc Marathon, nos spécialistes cantonales ont pu exprimer tour leur talent. Marielle Saner-Guinchard a ainsi imposé sa loi sur les 83 kilomètres du parcours. Longtemps en tête, l'Allemande Ivonne Kraft a été rejointe par la Bas-Valaisanne, avant d'être victime d'un bris de chaîne, laissant la voie libre à Marielle. Ivonne Kraft finit tout de même deuxième. La troisième marche du podium est revenue à la Fulliéraine d'adoption, Myriam Saugy. Pour la petite histoire, les deux valaisannes finissent devant la multiple championne du monde de Mountain bike, la Norvégienne Gunn-Rita Dahle-Flesjaa.
Chez les hommes, c'est le Belge Roel Paulissen qui s'impose à nouveau (pour la deuxième anée concéscutive, il réalise d'ailleur le doublé Roc Marathon le vendredi et Roc d'Azur le dimanche, belle santé…). Du côté des Suisses on relèvera la 4e place de Lukas Buchli, la 10e de Christoph Sauser, la 11e de Nicolas Lühti et la 12e du Valaisan Alexandre Moos.