Lundi soir, je me suis fait doubler par une camionnette à l’entrée du giratoire “Ardon-Chamoson”, sur la route cantonale. J’ai beau être assez à l’aise dans la circulation, j’ai vraiment eu peur et j’ose affirmer avoir été en danger de graves blessures, voire pire.
“Quel abruti”, me suis-je dit. Avant de me souvenir, à tête reposée, qu’il ne faisait rien d’interdit. Lors du récent débat au Conseil national au sujet de l’interdiction de doubler les cyclistes dans un rond-point et celle de doubler les cyclistes à moins de 1,5 m de distance, la majorité des conseillers nationaux valaisans a même estimé que cela était très bien ainsi et qu’il ne fallait rien changer. “Simply put”, comme on dirait en anglais deux (Emmanuel Amoos et Christophe Clivaz) sur sept seulement sont favorables à la sécurité des cyclistes, usagers vulnérables sur la route.
Aux cinq autres je ne dis pas merci et me permets de mettre en doute la qualité de leur travail sur la question. Surtout pour les chantres de la “sécurité” (on se demande laquelle). Sans surprise, les mêmes sont favorables à la circulation des scooters et motos sur les trottoirs (le texte dit certes “peuvent être parqués sur le trottoir”, mais si vous pensez qu’ils vont y aller en poussant leur engin moteur éteint, vous êtes vraiment un peu naïf).