Après un premier protocole de test en février (série répétée de
sprints de 10 secondes avec 20 secondes de repos entre chaque sprint,
et effort maximal "long" de 3 minutes), rebelote un mois plus tard. Le
tout s'inscrit dans une étude pour le travail de doctorat de mon frère
Raphaël.
On pédale donc affublé d'un masque pour mesurer la consommation
d'oxygène, bardé d'électrodes qui analysent le fonctionnement
musculaire, et on se soumet à quelques contrôles sanguins, sans parler
d'une biopsie musculaire. Pas de tout repos, mais que ne ferait-on pas
pour la science, hein?
Résultat: pas de progrès significatif, ce qui était… normal. Je
faisais en effet partie du groupe témoin, censé ne pas faire
d'entraînement de sprint entre les deux tests. Ceci afin de comparer
les résultats avec le sportifs qui ont dû se plier à protocole plus
contraignant d'entrainements "sprint" dans le caisson hyperbare du
laboratoire de physiologie à la Clinique romande de réadaptation (CRR)
de la Suva, à Sion. Un labo qui a d'ailleurs obtenu cette année le
label de "Swiss Olympic medical center" et qui voit défiler de
nombreux sportifs professionnels.