Les pistes d’action du rapport du Giec expliquées par Patrick Devine-Wright, auteur principal de ce chapitre et spécialiste en sciences sociales de l’environnement, à Heidi.news:
«Il est important de se rappeler que notre quotidien est façonné par un type d’environnement bâti, d’infrastructures et de modes de transport. On peut améliorer ce contexte structurel en s’intéressant notamment à l’urbanisme, soit à la manière dont nous concevons nos villes, nos espaces de vie, de travail et la mobilité. Il paraît par exemple essentiel de réduire la distance entre le domicile et le travail, de favoriser les espaces verts ou encore d’améliorer la sécurité de la mobilité douce avec des pistes cyclables.»
Et encore
«Le rapport accentue que des changements de comportements individuels seront nécessaires, mais à eux seuls insuffisants s’ils ne s’intègrent pas dans des transformations structurelles et socio-culturelles plus générales qui facilitent et incitent les citoyens à changer.»
Sur le terrain, en Valais, les autorités:
- “Non, vous comprenez, on ne peut pas faire une rue cyclable ici, car elle couperait la route qui donne accès au village.” (Rive droite du canal, à Fully)
- “Oui, on sait que ce giratoire ne sera pas adapté aux cyclistes, mais comme la procédure a été longue, on ne va rien changer et le réaliser comme prévu.” (Nouveau rond-point de Pont-de-la-Morge; réponse identique pour la route cantonale Fully-Martigny).
Article original: Giec: «Face à l’urgence climatique, transformons nos comportements et nos sociétés» - Heidi.news