Samedi dernier, le fiston de 14 ans avait décidé d’aller skier à Ovronnaz avec des potes. Il ne tenait plus en place depuis quelques jours et ne risquait pas de rater son bus, au contraire de celui pour l’école (qu’il ne prend pas non plus, car là non plus le service obligatoire n’est que partiellement assumé par la commune de Fully, mais c’est une autre histoire).
Mais le bus a du retard. Trop apparement pour que celui qui assure le service entre Leytron et Ovronnaz attende la ligne principale. “Nos conducteurs peuvent attendre une correspondance d’un bus en retard, pour autant que les correspondances que le bus doit assurer durant sa rotation, ne soient pas mises en péril par cette attente”, explique-t-on auprès de Car Postal. Dont le chauffeur a semble-t-il tout fait juste: “Il s’avère que le conducteur de la ligne 312 a respecté la consigne d’attendre le bus pendant 5 minutes. Il n’est pas toujours possible de pouvoir respecter l’horaire en raison du trafic et des influences extérieures.”
La correspondance qui devait être en péril à Ovronnaz, c’était peut-être le café du chauffeur, va savoir. Mais bref, je veux bien.
Mais encore, le résultat est tout de même que trois jeunes doivent “pédzer” durant près de deux heures pour pouvoir prendre le bus suivant… Leur faire un bon au Tea Room d’en face, c’est vraiment trop demander?
Parce qu’au final, c’est une voiture individuelle qui a réglé le problème. Et si la motivation des jeunes pour le ski n’en a pas souffert, celle pour se lever un peu plus tôt et prendre un Car Postal comme des grands sera certainement moins présente la prochaine fois.