Des « boulettes » on en fait tous et ça va souvent mieux quand on le reconnaît.
Pas plus tard que ce matin, le coup classique: l’automobiliste qui tourne à droite en coupant la route du cycliste (moi) sur sa bande cyclable. Lorsque je m'approche après un grand coup de frein, je m’attends au flot d’explications douteuses et autres insultes (tu es derrière, j’ai mis le clignotant, t’es plus petit, les cyclistes vous vous croyez tout permis, …) mais rien de tout cela. Justes des excuses:
- Pardon, excusez-moi, je ne vous ai pas vu, enfin, je n’ai pas regardé, j’étais dans mes pensées. J’espère que je ne vous ai pas touché.
- Non, tout va bien, merci.
- Tant mieux et excusez-moi encore.
- Merci, ce n’est pas grave, bonne journée.
- A vous aussi.
Voilà, pour dire que quand ça pourrait mal se passer, ça peut aussi bien se passer ;-) Bonne journée!